Fréminet build, le guide complet

Histoire du personnage 1 Avant même de recevoir son œil divin, Fréminet adorait porter son casque de plongée et explorer le monde sous-marin comme un pingouin.
Il n’a jamais été très bavard, et chaque fois que quelque chose le bouleversait, il plongeait dans l’océan, laissant ses soucis sur la terre ferme. Au fil du temps, le calme des fonds marins était devenu pour lui comme un refuge, un endroit où il pouvait se recroqueviller et se sentir en sécurité. Comme les anneaux d’un arbre poussent vers l’extérieur avec chaque année qui passe, sa curiosité pour le monde sous-marin s’était également accrue. Il écoutait les courants océaniques avec son corps et, à chaque respiration, se rapprochait de l’eau qui l’entourait. Il mémorisa chaque aspect de l’hydrologie de Fontaine, comme s’il mémorisait des routes autour d’une nouvelle maison, mais avec beaucoup plus de plaisir. Finalement, il a découvert un endroit d’une beauté extraordinaire qui a captivé son cœur. Il a décidé d’y construire une petite base sous-marine secrète à proximité. Ici, il pouvait laisser s’exprimer ses émotions enfouies dans un éclat proche de celui d’une sombrétoile.
Aujourd’hui, face à un problème particulièrement épineux, la première chose à laquelle il pense est de s’évader dans ce sanctuaire d’un bleu profond, si vaste et si magnanime qu’il pourrait tout étreindre.
Libre, tranquille, sûr et satisfait… Si Fréminet devait dire aux autres ce que le monde sous-marin lui fait ressentir, il serait très probablement accueilli avec plus que quelques sourcils levés.
Mais Fréminet ne ferait jamais ça, parce que dans son esprit c’est son océan, et à lui seulement. Ces sentiments, cachés au plus profond de son cœur, sont comme des trésors enfouis dans les profondeurs abyssales.
* Débloqué au Niv. d’affinité 2
Histoire du personnage 2 Aux yeux des autres, Fréminet n’a pas beaucoup de charisme et peut sembler froid presque au point d’être pessimiste. Il est toujours silencieux, seul et ne semble pas apprécier la compagnie de ses pairs. Comparé à son frère aîné, le grand magicien Lyney, Fréminet semble aussi terne qu’un vieux bijou tombant dans l’oubli. Mais il ne se préoccupe pas de ce que les gens pensent.
Il y a longtemps déjà, Fréminet a commencé à se débarrasser des émotions superflues pour ne plus être affecté par des pressions extérieures.
Comme s’il construisait un igloo dans son cœur, il a empilé bloc après bloc jusqu’à ce qu’il ait construit un refuge translucide dans lequel se recroqueviller. Serrant ses genoux près de sa poitrine, la seule chose qui lui apporte du réconfort est de lire des contes de fées.
Si plonger sous l’eau était un moyen de voler un moment de paix, alors s’enfermer dans un sanctuaire de glace solide était en fait un moyen de rester au chaud.
Fréminet n’y invite que les personnes dont il est le plus proche, et même dans ce cas, il insistera pour ranger d’abord, en veillant à bien mettre ses contes de fées de côté.
Lorsque Fréminet est parti, il s’était déjà transformé en un jouet mécanique, d’une fabrication remarquable, mais toujours aussi silencieux.
Il s’est retrouvé une fois flottant sur le dos, insouciant de sa propre sécurité, écoutant les chants inconnus des goélands qui tournaient au-dessus de sa tête. Avec le recul, il a eu de la chance qu’elles ne l’aient pas pris pour un poisson…
C’est à ce moment-là qu’il a découvert à quel point il était facile de se laisser emporter par les courants.
Peu importe qui demandait, et peu importe ce qu’ils voulaient, tant qu’il suivait les ordres sans se soucier des conséquences, comme un pêcheur qui ramène sa prise, il n’aurait plus à faire face au cycle sans fin de châtiments et de punitions.
Dans les années où les enfants de familles ordinaires jouent et rigolent, exhibant les derniers jouets horlogoïdes ou reprenant des phrases de L’Oiseau de vapeur, le cœur de Fréminet s’engourdissait peu à peu. Les ordres ont comblé le vide et sont devenus comme un ressort mécanique le poussant vers l’avant.
Il avait l’habitude de fantasmer sur le fait de se transformer en une machine froide et cruelle, mue uniquement par l’impératif d’exécuter des ordres. Mais à mesure qu’il mûrissait, il devenait de plus en plus conscient de sa faiblesse essentielle. Il voulait laisser ses émotions derrière lui, mais il y avait trop de sentiments qu’il ne pouvait pas mettre de côté. Ils revenaient toujours au cœur de la nuit, le saisissant soudainement comme des algues s’enroulant autour de ses membres. Son habitude d’éviter les problèmes, son inquiétude de ne pas bien accomplir ses tâches, sa peur d’ennuyer les gens par son manque d’enthousiasme et sa peur de décevoir les autres, surtout ceux qui comptent pour lui…
Ce n’était pas un enfant exceptionnel, mais il est simplement devenu hypersensible à tout ce qui constitue le monde dans lequel il a grandi.
Il s’est caché dans une coquille épaisse et a cédé à sa timidité, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus s’exprimer que sous l’eau.
* Débloqué au Niv. d’affinité 3
Histoire du personnage 3 Fréminet est né dans la région du Fleuve cendré à Fontaine. Chaque nuit, il s’endormait au son des chants de marins chantés faux par des ivrognes, et se réveillait aux cris stridents des voisins jurant devant sa fenêtre.
Fréminet n’a jamais rencontré son père, mais il a entendu de sa mère que l’homme était endetté jusqu’au cou. Il n’avait aucune idée de ce que signifiaient tous ces chiffres, et ils étaient aussi difficiles à concevoir pour le petit garçon qu’un dîner au Palais Mermonia. Ce qu’il savait, c’est qu’ils étaient la raison pour laquelle sa mère travaillait de l’aube au crépuscule, jour après jour.
Lorsqu’il était seul à la maison, Fréminet trifouillait souvent dans le calme avec les quelques appareils qu’il y avait dans la maison. Une lampe baladeuse qui ne s’allumait jamais, une horloge murale qui ne donnait plus l’heure, et ainsi de suite.
Ces objets traînaient depuis aussi longtemps qu’il pouvait s’en souvenir, comme s’il s’agissait d’invités qui s’étaient arrêtés pour une sieste rapide après une longue balade, mais ne s’étaient jamais réveillés. Fréminet a trouvé des outils et, un par un, les a soigneusement démontés. Pour lui, les structures internes de ces mécanismes ressemblaient à de mystérieux labyrinthes. Tournez cette partie ici, et une autre bougerait en réaction. Appuyez sur ce morceau-là, et quelque chose d’autre en sortirait…
Quand il était avec ces machines, Fréminet ressentait la même chose que lorsqu’il lisait des contes de fées, comme s’il avait pris une potion magique qui le réduisait à la même taille que les composants. Il se déplaçait dans un monde de rouages et de pièces mécaniques où le temps semblait s’être arrêté. Ces amis à lui, silencieux mais intrigants, lui ont tenu compagnie pendant de nombreuses journées solitaires.
Un jour, alors que sa mère rentrait chez elle, elle entendit soudain un bruit étrange qui l’arrêta net. C’était le son de leur horloge que Fréminet avait réparé à son insu, s’éloignant presque comme pour célébrer le nouveau souffle qu’il lui avait donné. Elle caresse alors sa tête et le félicita, remplissant son cœur de joie. Mais à son réveil le lendemain matin, l’horloge était introuvable. Lorsque sa mère rentra ce soir-là, elle lui apporta deux tranches d’un type de pain qu’il n’avait jamais mangé auparavant. Il se souvient encore du goût à ce jour.
Depuis ce jour, sa mère lui rapporta toutes sortes d’appareils différents, des jouets horlogoïdes aux horloges miniatures. Fréminet aimait beaucoup ses nouveaux amis et passait beaucoup de temps à les « réveiller » de leur sommeil, même s’ils disparaissaient toujours le lendemain.
Mais un jour, Fréminet courut avec enthousiasme pour saluer sa mère avec quelque chose de très spécial à partager avec elle. À peu près de la taille d’un pouce, c’était un pendentif de boîte à musique de fabrication exquise. Il était dans un si mauvais état lorsqu’elle l’avait trouvé au bord de la route, qu’ils furent vraiment surpris de découvrir qu’il fonctionnait toujours.
Une belle mélodie se fit entendre, et le visage innocent de Fréminet s’illumina d’une joie pure. En voyant cela, un rare sourire éclaira le visage de sa mère.
Ce pendentif ne quittait jamais Fréminet. Chaque soir, sa mère l’enlevait avec précaution, et ensemble ils écoutaient sa douce berceuse à la tombée de la nuit.
* Débloqué au Niv. d’affinité 4
Histoire du personnage 4 Un jour, sans dire un mot, la mère de Fréminet le prit par la main et l’emmena. Alors qu’il essayait de garder le rythme, sa petite main commença à lui faire mal à cause de la force de la prise.
« On va où, maman ? », demanda-t-il. Elle ne répondit pas.
« Pourquoi tu pleures, maman ? », lui demanda-t-il encore. Elle s’arrêta soudainement et laissa s’échapper un sanglot, mais se reprit rapidement.
Ensuite, comme si elle allait plonger dans les profondeurs glaciales de l’océan, elle prit plusieurs respirations profondes et continua sa route. Pas une autre larme ne tomba, mais dans le silence oppressant, Fréminet eut le vague pressentiment qu’un courant menaçant allait s’écraser contre le récif de son avenir.
Ils arrivèrent finalement devant une maison inconnue. L’épaisse porte s’ouvrit dans un grincement rauque. C’était le genre de porte pour laquelle on sait intuitivement qu’une fois fermée, elle ne pourrait plus jamais être rouverte.
Pourtant, sa mère resta silencieuse. C’était comme si son expression, alourdie par son cœur empli de tristesse, avait sombré dans un océan sans fond.
« Fréminet, c’est ça ? », dit une femme en sortant. « Viens avec moi. »
Confus, Fréminet leva les yeux vers sa mère. Il pouvait sentir la marée déferler sous lui.
Se faisant appeler la « directrice », la femme prit son autre poignet et commença à l’emmener.
Tout à coup, la prise de sa mère se resserra, devenant encore plus serrée que lorsqu’elle l’avait conduit jusqu’à cette maison. Fréminet se sentit comme un bateau pris entre deux vagues, complètement impuissant alors qu’elles tirent chacune dans des directions opposées et ne montrent aucun signe de lâcher-prise.
Enfin, sa mère se pencha lentement, à demi agenouillée devant lui. C’était ce qu’elle faisait chaque jour pour lui dire au revoir avant de quitter la maison.
« Sois un bon garçon », lui dit-elle en l’embrassant sur le front comme elle le faisait toujours.
Ces mots tendres se sont dressés comme une barrière devant le récif déchiqueté, transformant instantanément le courant déchaîné en un flux doux et chaud.
Ce n’est peut-être pas si grave, pensa alors Fréminet. Ce n’est peut-être qu’une brève séparation après tout.
Il hocha la tête pour la mettre à l’aise.
La directrice continua à le tirer à l’intérieur, et cette fois, sa mère n’essaya pas de l’arrêter. Elle laissa partir sa main…
Pendant longtemps, Fréminet crut vraiment que s’il se comportait bien, sa mère viendrait pour le ramener à la maison. Ce visage bon, qui avait disparu derrière cette porte épaisse, réapparaîtrait un jour. Poussant sa frange, elle l’embrasserait à nouveau sur le front pour lui dire à quel point il avait bien fait.
Mais ce jour n’est jamais venu.
« Tu n’as toujours pas compris ? Tu as été vendu pour régler une dette. »
En grandissant, Fréminet commença à avoir des doutes sur l’endroit où sa mère était partie et sur son propre sort. Après avoir finalement trouvé le courage de demander à la directrice, voici la réponse sans cœur qu’il reçut.
« Tu as été abandonné, mon enfant. C’est la seule maison que tu as… Si tu ne fais pas ce qu’on te dit, la sécurité de ta maman ne peut pas être garantie. » Tels furent les mots de la directrice précédente, insensibles comme des fers à pointes, enfermant à jamais ses espoirs les plus fous à l’intérieur de cette porte. Ces entraves invisibles laissèrent une marque d’infamie totale sur Fréminet. Pendant cette période, les profondeurs de l’océan furent sa seule échappatoire.
Englouti par l’eau de mer glaciale, il se sentait toujours un peu plus proche d’elle. Après tout, quand cela s’était produit il y a toutes ces années, c’était comme si elle avait elle-même coulé au fond de l’océan. La seule différence était qu’il devait faire beaucoup plus froid que toutes les eaux dans lesquelles il avait plongé.
* Débloqué au Niv. d’affinité 5
Histoire du personnage 5 Avec l’arrivée de « Père » pour remplacer l’ancienne directrice, les pensées de Fréminet ont commencé à se tourner vers sa mère.
Il s’attendait à ce que de nouveaux ordres soient donnés aussi impitoyablement qu’ils l’avaient été par le passé. Mais il découvrit bientôt que la façon de faire de « Père » était complètement différente.
Avec « Père », la maison était un lieu de refuge pour tous les enfants de la famille et, à ce titre, son entretien nécessitait un effort collectif. Il appartenait à chacun d’eux d’accomplir leurs tâches de la manière qui leur convenait le mieux. Même s’ils échouaient, ils ne seraient pas soumis à des châtiments cruels comme ils l’avaient été auparavant.
Ce goût de la liberté a finalement permis à Fréminet de souffler, et il a commencé à chercher où se trouvait sa mère pendant son temps libre.
Mais le temps s’écoulait, et il n’avait toujours pas la moindre idée d’où elle pouvait se trouver.
Peut-être ai-je vraiment été abandonné, pensa Fréminet, essayant de se convaincre d’accepter la réalité en se remémorant le souvenir déjà vague du visage de sa mère.
Mais alors qu’il était sur le point d’abandonner, « Père » lui lança un pendentif.
« Il traînait à l’endroit où vivaient ces voyous. Garde-le. », dit « Père ».
Fréminet la regarda perplexe, ce qui sembla étonner « Père ».
« Qu’y a-t-il ? Je parle de ces vauriens de prêteurs d’argent. Il appartenait à ta mère… », ajouta-t-elle en fronçant les sourcils. « Qu’est-ce qu’ils t’ont dit à son sujet ? »
Fréminet a raconté à « Père » ce que lui avait dit la directrice précédente, à propos de la façon dont il avait été abandonné. Pendant qu’il le faisait, elle ne dit rien, mais ses yeux commencèrent à brûler de colère.
Après que Fréminet eut fini, « Père » se tut pendant un moment. « Veux-tu savoir ce qui s’est réellement passé ? », demanda-t-elle en le fixant d’un regard perçant.
Fréminet hocha la tête presque inconsciemment. Mais une fois qu’il entendit ce qu’elle avait à dire, il ne savait pas quelle histoire il préférerait croire.
« Père » a dit à Fréminet que sa mère ne l’avait pas abandonné, mais au contraire avait simplement agi pour le protéger…
Cette année-là, la dette de sa famille avait finalement atteint le point où ils ne seraient plus en mesure de la rembourser. Ces usuriers avides ont non seulement forcé sa mère à leur donner leur maison, mais ils ont également exigé qu’elle leur abandonne Fréminet. Mais elle était sa mère, comment pouvait-elle tolérer une chose pareille ? En fin de compte, elle n’eut d’autre choix que de confier Fréminet à l’orphelinat, un endroit où ils ne pourraient jamais l’atteindre, puis de les affronter seule.
« C’est tout ce que j’ai trouvé. Quant à ta mère… »… En regardant le jeune garçon devant lui, tenant toujours fermement le pendentif dans ses mains, « Père » s’interrompit et laissa le silence qui s’ensuivit parler.
Fréminet baissa la tête, mais connaissant sa personnalité, « Père » s’est glissée hors de la pièce sans un mot de plus. Le garçon resta debout là, tremblant alors qu’il regardait le pendentif dans ses mains. Il avait rouillé depuis longtemps et ne pouvait plus produire de sons, et les composants du mécanisme horlogoïde semblaient avoir été tachés de brun foncé par du sang séché. Elle a dû le tenir à la toute fin, pensa-t-il. Dans son désespoir, Fréminet continua à fixer le pendentif, cherchant désespérément même un signe de sa mère.
Ce soir-là, Fréminet a plongé au fond de l’océan et a tout laissé sortir. Il ne se souvenait pas de la dernière fois où il avait pleuré comme ça. Hormis les fleurs romaritimes qui pleuraient avec lui, personne n’entendit le son de ses sanglots, car ils furent complètement étouffés par l’océan.
À partir de ce jour, sa prise sur son épée à deux mains se resserra. Il s’est juré qu’il ne laisserait plus jamais un autre membre de sa famille connaître le malheur.