Pureté fluide

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Pour des raisons connues de tous, le scénario de « Coppelia l’horlogoïde » n’a jamais été rendu public ni publié. Certaines personnes qui ont survécu ce jour-là dans le splendide opéra ont écrit leurs souvenirs des parties et des répliques de la représentation avant l’entracte.
Après avoir obtenu l’accord de la famille du défunt monsieur Coppelius et des parties susmentionnées, notre entreprise a réuni et arrangé les éléments pertinents pour tenter de recréer une partie de l’œuvre originale de monsieur Coppelius.
Peut-être que notre tentative n’est que le fruit de spéculations et qu’elle sera à côté de la plaque, mais nous espérons que notre travail ouvrira la voie à d’autres recréations plus prometteuses à l’avenir.
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Synopsis : Le plan de Coppelius a été dévoilé aux chasseurs de la Maréchaussée, il fait ses derniers adieux à Coppelia avant de recevoir son châtiment.
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Coppelius : Chante pour moi, ma Coppelia, mon amour, mon péché, mon âme ! Chante pour moi, une dernière fois !
Coppelius : Enroule un fil autour de mon cœur, et attache-moi fermement avec ! Enchaîne-moi et fais que je sois détruit à tes yeux.
Coppelius : Mon cœur a choisi ; désormais, je ne cherche plus celle qui me ravit, je chercherai à ravir celle que j’ai choisie.
Coppelius : Moquez-vous donc tout ce que je suis, cela ne constitue pas une raillerie de mes pensées, mais seulement de ma conduite imprudente.
Coppelia : Comment veux-tu que je chante ? Mon bien-aimé, comment voudrais-tu que je chante ce péché et son châtiment inéluctable ?
Coppelia : Le monde se contente d’une façade fantaisiste et colorée, tout comme les êtres de chair et de sang cherchent des fruits dorés, sans avoir conscience du poison mortel qu’ils contiennent.
Coppelia : Coppelius, mon Coppelius… Tout ce que tu recherches est aussi creux qu’un décor de théâtre et ne laisse même pas une trace de fumée, car la tentation mettra fin au voyage. Toute personne intelligente le sait.
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Synopsis : Coppelia avoue le but de son voyage aux jeunes qui l’accompagnent et décide de suivre son créateur qu’elle considère déjà mort.
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Nathaniel : Aussi absurde soit-il, le monde est ainsi ; le sage obéit au fougueux, la vie n’est que comédie.
Coppelia : Exactement, monsieur. Vous n’avez donc pas à vous inquiéter pour moi. Toutes ces terribles souffrances s’évanouiront complètement bientôt.
Coppelia : Mon créateur qui m’a donné la vie a déjà fait son adieu éternel à ce monde mortel. Lorsque ces rouages rouillés retourneront aux mêmes cendres que ses os, tous les péchés seront oubliés. Pour la chair et le sang, être oublié signifie être pardonné.
Coppelia : Je ne verrai plus jamais le soleil, la lune ou les étoiles. Je n’entendrai plus jamais le chant joyeux des oiseaux dans la forêt. Je ne forcerai plus jamais mon cœur solitaire à continuer de battre dans un monde où celui qui me l’a donné n’existe plus.
Nathaniel : Que comptez-vous faire ?
Coppelia : Mon cœur bat comme s’il était enfermé dans un réceptacle de chair et de sang. Il a été souillé par le même péché au cours de ce voyage. Où ce cœur, torturé par la douleur du regret, pourrait-il espérer trouver la paix ?
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