Arme signature de Clorinde. Elle offre les mêmes statistiques (et même 20 % de DGT CRIT en plus !) que le Reflet de tranche-brume, ce qui n’est pas négligeable ! Cependant, la deuxième partie de son passif n’est pas exploitable par d’autres personnages que Clorinde car il n’existe à l’heure actuelle (version 4.7) aucun personnage qui appose un engagement vital sur les alliés.
Map interactive par Qiqi’s Notebook.
Map interactive par Qiqi’s Notebook.
Une rapière autrefois brandie par un menteur qui avait tout abandonné. Dans le passé, elle était principalement utilisée lorsqu’il devait dissimuler son identité.
« La sincérité et la diligence seront récompensées. C’est ce que vous nous avez toujours appris, mère.
Mais ceux qui privilégient la sincérité sont souvent des menteurs, et les diligents seront exploités par les autres.
Mère, il s’avère que vous étiez, vous aussi, une menteuse. Sinon, pourquoi seriez-vous enterrée ici ?
Ainsi, je dois vous remercier. Je comprends enfin vos véritables enseignements… »
Avant qu’un morceau de bois ne devienne le manche d’une hache, il ne peut être pointilleux ni sur les méthodes, ni sur la dignité.
Qu’il s’agisse de tenues formelles encombrantes ou de haillons tachés de graisse et de sang, tous sont des costumes nécessaires pour progresser.
À une époque comme celle-ci… Et peut-être même pendant mille ou dix mille ans…
Il y aura toujours des jeunes qui grandiront bien trop vite, qui s’élèveront dans la société sous la bannière de ce qu’on appelle la survie du plus fort,
qui se nourriront de sincérité, se gaveront d’espoir et se sustenteront de rêves, se métamorphosant en un magnifique monstre de la ville à la surface,
et pour qui les deux villes, qu’elles soient touchées ou non par le soleil, sont de riches terrains de chasse.
« Oh, par tous les Archons ! De quelle famille venez-vous, jeune demoiselle ? Et qu’est-ce qui vous amène au Fleuve cendré ? »
Une noble jeune fille qui s’égare par hasard au Fleuve cendré devient naturellement la proie la plus digne d’être accrochée à une cheminée…
« Comme la peur obscurcit son beau visage, tels des nuages étouffant la lune », pensa le monstre.
Elle reconnut le visage d’un monstre, mais elle lui demanda à la place comment il avait su qu’elle était déguisée.
« Eh bien, vous êtes une bien piètre menteuse, pour commencer. Et vous venez d’admettre à moitié que vous n’êtes pas de la région, n’est-ce pas ?
… Et par-dessus le marché, vos vêtements ne sont ni tachés de suie, ni tachés d’huile de machine. Je n’y vois aucune trace de sang non plus… »
« Oui, oui, une occasion merveilleuse, à ne pas manquer », pensa-t-il en lui tendant la main.
« Les fils de soie d’araignée pendent silencieusement des nuages au-dessus. J’en profiterai pour entrer dans la plus prestigieuse des familles…
Cette échelle vers les cieux, cette clé vers les portes de perle…
Je ne dois pas la laisser me quitter… Je ne dois pas la quitter…{NON_BREAK_SPACE}»
« Léticia, c’est votre âme pure que j’aime. »
Un étrange pressentiment le frappa alors qu’il prononçait ces mots, mais il continua néanmoins à parler…
…
Toutes choses ont leurs présages, et c’était la nuit précédant la tempête.
Et étrangement, il bavardait de manière inhabituelle sur ses souhaits égoïstes :
« Léticia, avez-vous déjà imaginé un monde ainsi :
Un monde avec trois fois plus de soleil et des terres fertiles sans limites…
Un monde où les gens sont libres comme des oiseaux, libres de toute ségrégation, libres de toute tromperie et spoliation…
Un monde dans lequel on peut voler à travers des plaines sans fin, ou des rivières, des lacs, des montagnes et des vallées…
Et ce, jusqu’à trouver un arbre qui nous appartiendrait, où nous nous percherions et construirions notre maison.
Sans personne pour nous déranger, et rien pour nous troubler… »
Peut-être qu’à ce moment-là, il croyait déjà que l’espoir autrefois éphémère s’était désormais dissipé comme une fumée…
Ou avait déjà été enterré dans le silence et le sang aux côtés de leurs camarades.
« Chère Léticia, pensez aux enfants, à ces pousses qui viennent de germer.
Ils ne devraient sûrement pas naître au milieu des tirs de canon, ni grandir au milieu de la boue et des eaux sales.
Devons-nous les nourrir de larmes courroucées et de serments haineux ?
Devons-nous les laisser hériter de rêves confus ou d’une mission à l’issue encore inconnue ? »
« Mais non, il n’y a pas lieu de s’inquiéter », pensa-t-il. « Tout a déjà été arrangé.
Notre avenir… Mon avenir… Il est assuré. »
Et encore une fois, il ressentit un pressentiment étrange et désormais familier.
…
Cela faisait déjà longtemps qu’il n’avait pas marché parmi les nobles. Et lorsqu’on lui demandait la raison de sa trahison :
« Pour être récompensé par une position encore plus élevée » ou « Pour gagner la paix pour elle et pour les enfants »…
Il ne se rappelait plus quel était le prétexte et quelle était la vérité.
Car quand un menteur dit un mensonge dix mille fois, lui-même peut le croire.
Ainsi, lorsque sa femme lui posa finalement la même question, il n’avait toujours pas compris.
Mais il se souvenait de la promesse qu’il lui avait faite. Au moins, ils pourraient à eux seuls respecter leur contrat initial.
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