Build du personnage
Support Dendro
Détails
- Souvenir de forêt
- Fleur du paradis perdu
- Rêve doré
- 80 pts ME + 80 pts ME
Kit du personnage
Aptitudes
Archerie de l’implorant
Attaque normale
Enchaîne jusqu’à 4 tirs consécutifs.
Attaque chargée
Effectue un tir visé plus précis avec un bonus de DGT.
Lors de la visée, la flèche se charge en élément Dendro, infligeant d’importants DGT Dendro quand elle est complètement chargée.
Attaque plongeante
Tire une pluie de flèches depuis les airs et plonge au sol, infligeant des DGT de zone à l’impact.
Brosse florale
Lance un anneau floral qui inflige des DGT Dendro une fois aux ennemis touchés.
L’anneau floral revient ensuite après un certain temps, infligeant une nouvelle fois des DGT Dendro.
C’est le gadget incontournable de Collei pour faire face aux bêtes sauvages indisciplinées : quelques petits coups bien placés avec cet instrument améliorent généralement leur comportement. Évidemment, ce même principe fonctionne tout aussi bien sur les malfaiteurs…
TdR : 12 s
3 particules générées.
Atout félin
Le fidèle Cuilein-Anbar arrive pour apporter son aide !
Lance une poupée nommée Cuilein-Anbar, provoquant une explosion qui inflige des DGT Dendro de zone tout en créant un territoire de Cuilein-Anbar. Cuilein-Anbar bondira alors sans cesse dans son territoire, infligeant des DGT Dendro de zone.
« Pas mal, hein ? … Hein ? D’où est-ce que j’ai sorti le nom de Cuilein-Anbar ? Euh, eh bien, je… »
TdR : 15 s
Énergie élémentaire : 60
Retour folié
Si un membre de votre équipe déclenche une réaction de Brûlure, de Stimulation, de Suractivation, de Propagation, de Fleurissement, d’Exubérance ou de Bourgeonnement avant le retour de l’anneau floral, le personnage obtient l’effet Germe au retour de l’anneau, ce qui inflige de façon continue aux ennemis proches des DGT Dendro d’une valeur équivalant à 40 % de l’ATQ de Collei pendant 3 s.
Si un nouvel effet Germe est déclenché pendant la durée d’un effet Germe existant, l’effet d’origine est supprimé. Les DGT infligés par l’effet Germe sont considérés comme des DGT de compétence élémentaire.
Bois de langueur
Si un personnage dans le territoire de Cuilein-Anbar déclenche une réaction de Brûlure, de Stimulation, de Suractivation, de Propagation, de Fleurissement, d’Exubérance ou de Bourgeonnement, la durée du territoire est prolongée de 1 s.
Lors d’une même utilisation d’Atout félin, cette durée peut être prolongée un maximum de 3 fois de cette manière.
Championne de planage de Sumeru
Réduit la consommation d’endurance de vos personnages dans l’équipe de 20 % lors du planage.
Ne peut pas être cumulé avec d’autres aptitudes passives aux effets identiques.
Constellation
Patrouille sylvestre
À travers collines et bosquets
L’aptitude passive « Retour folié » est modifiée :
Au retour de l’anneau floral, le personnage obtient l’effet Germe de l’aptitude passive « Retour folié », infligeant de façon continue aux ennemis proches des DGT Dendro d’une valeur équivalant à 40 % de l’ATQ de Collei pendant 3 s.
Si un membre de votre équipe déclenche une réaction de Brûlure, de Stimulation, de Suractivation, de Propagation, de Fleurissement, d’Exubérance ou de Bourgeonnement entre l’utilisation de Brosse florale et l’arrêt de cet effet Germe, la durée de l’effet est prolongée de 3 s.
L’effet peut être prolongé 1 fois maximum de cette manière. Si un nouvel effet Germe est déclenché pendant la durée d’un effet Germe existant, l’effet d’origine est supprimé.
L’aptitude passive « Retour folié » doit être déjà débloquée.
Fragrance estivale
Niveau d’aptitude Brosse florale +3.
Niveau max : 15
Don de la nature
Plénitude des braises
Niveau d’aptitude Atout félin +3.
Niveau max : 15
Bosquet de flèches
Lorsque l’anneau floral touche un ennemi, il crée un Cuilein-Anbar miniature qui inflige des DGT Dendro d’une valeur équivalant à 200 % de l’ATQ de Collei.
Chaque utilisation de Brosse florale permet de créer 1 Cuilein-Anbar miniature maximum.
Gameplay du personnage
Support Dendro
Collei brille dans les teams Fleurissement avec Nilou où elle provoque une partie des réactions, et dans les teams Catalyse, où tu n’as pas besoin d’une forte application Dendro. Malgré cela, on privilégie le Voyageur Dendro même dans ces compos, car il reste meilleur en tout point.





Team Fleurissement où Nahida se joue sur le terrain.









Farm du personnage
Matériaux d’élévation et d’aptitudes
Détails
- Émeraude nagadus (Dendro)
- Pointe de flèche robuste, Pointe de flèche aiguisée, Pointe de flèche usée (Tireur Brutocollinus)
- Bec crochu majestueux (Champieffroi panaché)
- Champignon sacramental (Sumeru)
- Enseignement de l’Usage, Guide de l’Usage, Philosophie de l’Usage (Sumeru)
- Pointe de flèche robuste, Pointe de flèche aiguisée, Pointe de flèche usée (Tireur Brutocollinus)
- Larmes de la divinité calamiteuse (Narukami no Mikoto)
Routes de farm
Map interactive par Qiqi’s Notebook.
Map interactive par Qiqi’s Notebook.
Présentation du personnage
Une garde forestière en formation active dans la Forêt d’Avidya. Derrière ses paroles et ses actions enthousiastes se cache une personnalité légèrement introvertie.
Info. personnage
« Serviable », « joyeuse et enjouée », « amicale et passionnée »… Il suffit de demander autour de Gandharva et vous entendrez les éloges de cette garde forestière en formation.
Tant que sa santé le permet, Collei ne néglige jamais son travail de garde forestière, même lorsqu’elle est très occupée par ses études. En plus de cela, elle ne se montre jamais avare lorsqu’il s’agit de proposer chaleureusement son aide aux gens dans le besoin, peu importe leur milieu.
Pourtant, c’est cette même Collei si passionnée et si positive qui semble ne pas vouloir que certains événements de son passé soient connus des gens.
Si par chance, vous vous promenez dans la forêt où elle a l’habitude de patrouiller et que vous tombez sur un creux d’arbre rempli de mots bizarres ou que vous entendez des bruits s’apparentant à des marmonnements…
Peu importe ce que vous voyez ou entendez, veuillez avoir la gentillesse de passer votre chemin, et faites comme si c’était une farce jouée par un aranara.
Car il y a certaines choses que seuls les creux d’arbres ont le droit d’entendre… Ou du moins, pour le moment.
Histoire du personnage
Histoire du personnage 1
Si l’on considère que les mots sont des vecteurs de sagesse, alors il ne fait nul doute que l’apprentissage de la lecture constitue le point de départ de la quête de la connaissance.
Lorsqu’elle arriva à Gandharva, même l’éloquent et lucide Tighnari avait des doutes à son sujet, au point où il demanda au général mahamatra si elle ne s’était pas trompée de porte, ajoutant qu’il n’avait pas envisagé d’ouvrir une classe de maternelle.
Après plusieurs péripéties, Collei parvint finalement à devenir stagiaire auprès de Tighnari. Afin de l’aider à apprendre à lire, Tighnari lui trouva une myriade d’ouvrages portant sur tous les sujets dans l’espoir qu’elle puisse élargir son vocabulaire.
En dehors des « Bases du langage en Teyvat » et des articles universitaires qu’elle était obligée de lire et qui lui donnaient des migraines, les livres que Collei lisait le plus étaient les livres de contes illustrés de Mondstadt.
Il n’y avait qu’une simple et bonne raison à cela : les livres pour enfants contiennent beaucoup d’illustrations et relativement peu de texte, même en ne sachant pas lire, il est possible de regarder les images pour avoir une idée générale de l’histoire.
Cependant, elle n’aurait aucun moyen de rattraper son retard sur ses études si elle ne lisait que des histoires pour enfants. Dès qu’elle sut lire davantage, elle commença à chercher d’autres ressources en dehors de l’école.
Elle entendit de la bouche des voyageurs qui passaient par la Forêt d’Avidya qu’il existait à Inazuma un type de livre appelé « romans légers » dont le contenu est plus facile à comprendre que celui des articles universitaires et qui comporte moins d’illustrations que les livres pour enfant. Ils seraient donc un choix idéal pour elle.
Mais surtout, elle apprit que les histoires des romans légers étaient si intéressantes qu’on ne pouvait plus s’arrêter de lire une fois qu’on en commençait un, à tel point que certains faisaient nuit blanche pour pouvoir les finir.
Pour Collei, qui se forçait à rester éveillée pour apprendre à lire, c’était quelque chose qui valait la peine d’être essayé.
Un jour, après avoir terminé sa patrouille dans la forêt, Collei rentra dans sa chambre l’air joyeux avec un exemplaire d’« Onibudo » dans les bras. Elle était impatiente d’allumer sa petite lampe et de se plonger dans ce livre. Et effectivement, elle ne dormit pas de toute la nuit ce soir-là.
« Puissance scellée ! », « Le vengeur solitaire ! », « Je te conseille de ne pas t’approcher de moi ! », « Je n’ai que faire de la bénédiction des dieux ! »…
La tête sous sa couverture, Collei ne cessa de se retourner dans son lit toute la nuit durant, sans réussir à extirper son esprit de toutes ces incroyables répliques qu’elle avait lues alors.
Histoire du personnage 2
Il existe une expression à Sumeru dont on ignore la provenance exacte, qui est fréquemment utilisée pour décrire le fait de se sentir extrêmement gêné :
« Je voudrais m’enfoncer dans un creux d’arbre »
Un jour, Collei marchait à pas mesurés dans la forêt tout en récitant les expressions qu’elle avait apprises dans les livres.
Avant de revenir à Sumeru, elle avait promis à un ami d’étudier la médecine afin de pouvoir sauver les gens qui, comme elle, souffraient de la maladie et du désespoir.
Or, s’il est facile de faire une promesse dans la ferveur du moment, la réaliser demande des années de dur labeur. En effet, lors de l’examen qui venait de se terminer, Collei s’était une fois de plus heurtée à la dure réalité.
« Il ne faut vraiment pas que je parle de ça à Amber… »
En plus de cela, elle était obligée de demander à son maître d’écrire pour elle la lettre qu’elle voulait adresser à sa vieille amie, et bien sûr, il lui était impossible de parler de son examen raté devant lui.
Par la plus grande des coïncidences, lors d’une patrouille, elle tomba sur un creux d’arbre de la taille d’une personne. C’était comme si une divinité l’avait entendu parler à voix basse.
« Non… Même si dans les contes pour enfants, les personnages parlent de leurs problèmes aux aranaras, j’ai passé l’âge… Enfin bon, il n’y a personne aux alentours, alors… »
Collei se ressaisit, entra dans le creux en baissant la tête pour s’y asseoir.
L’obscurité était tel un rempart solide qui gardait tous les soucis de la vie réelle à l’extérieur.
Collei, étant introvertie par nature, n’était pas très douée pour plaire aux gens. Elle avait beau essayer d’être aussi extravertie et rayonnante qu’Amber, elle ne parvenait jamais à oublier ses soucis et sa solitude.
Collei confessa ses peines au creux de l’arbre, se vidant de toute la pression qui s’était accumulée en elle depuis son retour à Sumeru.
« Cette Collei, est-ce qu’elle est encore partie en patrouille là-bas ? »
Plusieurs jours plus tard, Tighnari vérifia l’itinéraire que Collei empruntait souvent ses derniers jours, et, en regardant ses feuilles d’examen, sur lesquels figuraient des notes bien meilleures qu’auparavant, il pensa :
« Est-ce qu’elle aurait trouvé un moyen d’améliorer ses notes à l’intérieur de la forêt ? Peu importe, je dirai aux autres gardes d’emprunter un itinéraire différent pour ne pas la déranger. »
Histoire du personnage 3
En dehors des épreuves écrites, Collei s’en sort avec des notes plutôt bonnes, surtout dans les matières en rapport avec la survie dans la nature.
La jungle sumérienne ne manque pas de créatures venimeuses ni de bêtes dangereuses, et le danger guette dans chacun de ses recoins. Pour devenir garde forestier, il est indispensable de bien se préparer.
Collei a cependant beaucoup appris à cet égard : bien qu’elle ne soit pas aussi instruite que ses pairs, ce qui nuit à ses performances dans tous les tests écrits, elle se montre talentueuse dans l’application pratique des connaissances en plus d’avoir des idées originales et ingénieuses.
Enrouler des lianes épineuses autour de ses bottes pour améliorer leur adhérence, frotter de la sève toxique de champignons vénéneux sur les pièges de chasse pour améliorer leur efficacité… C’est ce genre d’idées qui lui permet de s’aventurer dans la jungle et d’en ressortir en toute sécurité, ainsi que de sauver les malheureux qui se sont égarés, qui ont mangé des plantes non comestibles ou qui ont été blessés par un animal.
Tous ceux qui sont sauvés de la main de Collei sont époustouflés par ses incroyables compétences de survie, et sont touchés par sa gentillesse et son enthousiasme.
Que le danger l’entoure, qu’elle manque de nourriture, que la personne secourue perde son sang-froid ou cède à l’hystérie, Collei traite toujours tout le monde avec chaleur et respect.
Tout ce qui compte pour elle, c’est d’aider les autres, et ce, peu importe si elle est recouverte de blessures ou si elle est affamée.
La seule chose que les gens ne comprennent pas à propos d’elle, ce sont ses « recettes » pour apaiser la faim dans les moments critiques : elle n’hésite pas à avaler des noyaux de pêches zaytuns broyés ou des lucioles si cela lui permet de lui redonner de l’énergie.
Lorsque les gens la rencontre, ils ne peuvent s’empêcher d’être curieux à propos de son passé.
Qu’a donc enduré cette jeune femme pure et innocente pour qu’elle considère la nature sauvage comme son foyer ?
Histoire du personnage 4
Collei a longtemps vagabondé avant de retourner à Sumeru.
À la différence d’un voyageur, un vagabond sait d’où il part sans toutefois connaître sa destination.
Son errance commença dans des ruines calcinées, ou peut-être même encore plus tôt, lorsqu’elle fut atteinte de sa maladie maligne qui deviendrait plus tard un cauchemar qui la hanterait à jamais.
Tous les compagnons qui avaient fui avec elle furent emportés par une tempête de sable ou succombèrent sous la douleur insupportable que leur causaient les restes des divinités déchues.
Affligés par la maladie et la malédiction, ils n’avaient nulle part où aller et ne pouvaient que s’en remettre à la jungle et aux étendues sauvages, dans lesquelles nul homme ne vivait.
La nature est tantôt clémente, tantôt cruelle. Elle ne les rejetterait jamais à cause de leur maladie, ni ne leur offrirait ce dont ils ont besoin même s’ils le réclamaient à cor et à cri.
Au fur et à mesure que les compagnons tombaient les uns après les autres, ils laissaient derrière eux des leçons qui viendrait enseigner à leurs successeurs comment survivre dans des situations périlleuses.
Quand la dernière de ses camarades s’effondra, Collei apprit à ne plus jamais tendre la main à personne.
Elles étaient sur le flanc d’une falaise, complètement épuisées. Le rugissement de la bête qui les pourchassait sans relâche se faisait entendre derrière elles.
Collei heurta sa dernière camarade et tomba dans le précipice, sans doute en raison de l’étroitesse du chemin.
Par la plus grande des fortunes, elle parvint à s’agripper à de fines branches qui se trouvaient sur sa trajectoire. Elle tendit le bras et appela à l’aide.
Mais sa camarade ne lui offrit qu’un regard perplexe en réponse. Elle n’hésita pas à partir et à l’abandonner ici.
Elle ne parvint cependant pas à s’en aller très loin. Les rugissements de la bête se déplaçaient plus rapidement que ses bruits de pas, ils étaient tels une bourrasque. L’instinct de prédateur de la bête n’eut que faire des sentiments de Collei, qui tremblait de terreur sur le rebord de la falaise.
Discrètement, Collei baissa son bras et saisit fermement les branches qui menaçaient de rompre à tout moment, puis elle attendit que les bruits au-dessus de sa tête laissent place au silence.
Les rugissements de la bête et les cris d’agonie de celle qui l’avait accompagnée avaient disparus.
Elle n’en voulait pas à sa camarade d’avoir voulu s’enfuir. Si elle avait été à sa place, elle n’est pas sûre qu’elle aurait fait un choix différent.
À ce moment précis, il n’y avait qu’une seule pensée dans la tête de Collei.
Que ce soit pour offrir ou demander de l’aide…
« Je ne tendrai plus jamais le bras à qui que ce soit. »
Histoire du personnage 5
Collei toucha de nouveau la main d’une autre personne lors d’une édition du Ludi Harpastum à Mondstadt.
La ville était minutieusement décorée de lumières et de lanternes. Les rues étaient bondées de gens. Le ciel s’assombrissait, et l’ambiance battait son plein sur la scène.
Une fille habillée de vêtements rouge flamboyant lui prit la main et l’entraîna dans la foule, laissant derrière elle un petit coffre en bois.
Les gens criaient en jouant à des jeux enfantins tels que le lancer d’anneau et le tir au lance-pierre.
Collei eut du mal à comprendre ce qu’il se passait pendant un moment. Aussi amusants fussent-ils, ces jeux pouvaient-ils être utilisés pour chasser du gibier à l’extérieur de la ville ?
Pourtant, la jeune fille qui était avec elle était extrêmement passionnée par ces petits jeux. Elle applaudissait et criait à chaque fois qu’elle gagnait, et donnait les prix qu’elle avait remportés aux enfants.
Collei était confuse. Si les récompenses ne l’intéressaient pas, pourquoi cette fille participait-elle à ces activités ? Avait-elle vraiment du plaisir à les pratiquer ?
Elle se faufila dans un coin et saisit un lance-pierre pour s’y essayer. Sur dix tirs, un seul atteint le rebord de la cible.
« Touché ! » pleine d’excitation, Collei se retourna :
« Hé, tu as vu ça ? »
Elle se rendit compte qu’elle avait passé tant de temps à jouer au lance-pierre que la fille en rouge était déjà partie.
Pendant les jours qui suivirent, Collei passa son temps à s’entraîner sérieusement aux jeux. Elle était désormais habituée aux sons que produisaient la bande du lance-pierres qui se tend et les fléchettes qui volent jusqu’à leur cible. Elle pratiqua son lancer encore et encore, jusqu’à pouvoir réussir dix tirs sur dix presque à chaque essai.
À chaque fois qu’elle s’apprêtait à tirer, Collei repensait à la joie éprouvée lors de son tout premier tir réussi.
Elle se souvenait aussi de la main chaude comme le soleil de cette fille qui lui tirait le bras en se précipitant vers la foule.
Anecdotes du personnage
Cuilein-Anbar
Grandir, c’est vaincre son moi du passé qui refusait de mûrir.
Collei aide souvent les enfants de Gandharva à raccommoder leurs jouets, et ses collègues gardes forestiers lui demandent souvent de les aider avec leurs vêtements qui ont été griffés par les branches des arbres.
En dépit de cela, Collei n’a pas toujours été douée pour les travaux manuels. Bien au contraire : la première fois qu’elle a eu à recoudre un objet, ça s’est très mal passé.
Cela s’est passé quand Collei s’apprêtait à quitter Mondstadt. Avant de partir, elle remit les vêtements usés qu’elle avait recousus à Lisa, en espérant qu’elle les transmettrait à leur propriétaire, Amber.
Bien qu’ils étaient recousus, ces vêtements étaient couverts de points de couture tordus comme des asticots. Il était donc impossible de se montrer en public avec.
Collei craignait que Lisa se moque d’elle ou la critique.
Mais à sa grande surprise, Lisa prit la main éraflée que Collei cachait derrière son dos et l’aida à la bander délicatement.
Elle n’était pas du tout surprise par les blessures grandes et petites qui se trouvaient sur le bout des doigts de Collei. Elle lui dit simplement : « Regarde-moi ça, on dirait que tu t’es amusée à taper dans une baie à crochet toute la soirée comme si c’était un ballon. »
« Quand tu feras tes études à Sumeru, il ne faudra pas être si hâtive, petite Collei. », s’exclama Lisa en riant. « Il y a une première fois à tout. Grandir, c’est surmonter les difficultés que l’on rencontre les premières fois qu’on essaye quelque chose. »
Collei ne put s’empêcher de rougir. Elle ne savait pas encore comment réagir face à la gentillesse d’autrui.
Mais elle n’était qu’une enfant, et les enfants finissent toujours par grandir.
Les enfants qui ont perdu foi en la vie finissent toujours par retrouver espoir, tandis que ceux qui ne savent pas tirer au lance-pierre finissent toujours par apprendre à viser.
Cette petite qui se blesse à répétition avec son aiguille à coudre finira par devenir un modèle aux yeux des autres enfants.
Un jour, à Gandharva, les enfants bavardaient autour de Collei, le regard plein d’admiration.
« T’es douée avec tes mains ! Il est trop beau, ce chat ! » « Dis, Collei, est-ce qu’il a un nom ? »
Collei leva bien haut cette peluche de chat aux coutures délicates, et pour une fois, la fierté pouvait se lire sur son visage.
« Il s’appelle Cuilein-Anbar ! »
Œil divin
La pluie tombait à flots. Un déluge de roches, de terre et de débris bloquait le chemin de Collei.
Elle alluma un feu au pied de la falaise pour réchauffer la fille qui grelottait à côté d’elle.
La vallée où elle se trouvait était à un jour de voyage de la forêt dans laquelle elle avait l’habitude de patrouiller. Si elle était toute seule, elle pourrait envisager de continuer d’avancer sous la pluie.
Mais maintenant qu’elle avait avec elle une enfant égarée et affamée, elle devait attendre.
Cette jeune fille avait le visage pâle, le front brûlant, et ne cessait d’appeler sa mère en murmurant.
Collei se souvenait de la mère de cette petite : elle avait vu cette femme désespérée et paniquée demander de l’aide dans les rues de Gandharva, cette femme dont le regard était celui d’une personne qui souhaitait souffrir à la place de son enfant.
La mère et sa fille avaient suivi une caravane marchande pour traverser la vallée. Une fois le camp dressé, la petite était partie jouer et s’était retrouvée par erreur dans la forêt. Quand ils avaient découvert que la fille avait disparu, les caravaniers s’étaient immédiatement mis à sa recherche, mais n’étaient pas parvenus à la retrouver.
Impuissante, la mère avait du retourner en ville pour chercher de l’aide.
Tighnari était parti en ville avec d’autres gardes forestiers pour participer à des réunions, et devant l’urgence de la situation, Collei ne pouvait pas attendre le retour de son maître. Sous la pluie battante, les chiens de sauvetage étaient incapables de retrouver la trace de la petite.
Elle endossa alors son sac, son arc et ses flèches, et se dirigea vers la forêt.
Au même moment, le grognement des bêtes se faisait entendre entre le bruit de la pluie et de la foudre, et celui-ci semblait se rapprocher de plus en plus d’elle.
En entendant cela, de mauvais souvenirs ressurgirent dans l’esprit de Collei, des souvenirs auxquels elle ne voulait absolument pas se confronter.
La pluie passa et le ciel s’éclaircit. Ayant reçu la nouvelle, Tighnari ne prit pas une seule minute pour se reposer et s’empressa de rattraper son apprentie.
Sous la falaise, il y avait partout des traces indiquant qu’un combat s’était produit. Des corps de bêtes gisaient au loin. Quant à Collei et la petite fille, elles s’étaient endormies en s’appuyant l’une sur l’autre.
Le cœur de Tighnari se serra. Il savait pertinemment que Collei n’était pas capable d’avoir fait ça… À moins qu’elle n’eût fait appel à une force qu’elle ne devait pas invoquer.
Agir comme elle l’avait fait revenait à boire du poison pour étancher sa soif, car cela aggraverait l’état de sa maladie. Il devait contacter le général mahamatra le plus vite possible…
Les bruits de pas de Tighnari réveillèrent Collei. Elle s’empressa de faire signe à son maître d’être plus silencieux afin de laisser dormir la petite fille.
S’inquiétant pour elle, Tighnari lui demanda : « Collei, est-ce que tu as… »
Collei fit non de la tête puis leva la main avant de desserrer son poing, qui était resté fermé toute la nuit.
« Maître, je suis devenue plus forte ! Je ne laisserai pas les efforts des autres être gaspillés ! À partir d’aujourd’hui, c’est moi qui protégerais tout le monde ! »
À l’intérieur de sa main, un œil divin luisait silencieusement.
Spécialité culinaire
Aspiration
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Spécialité culinaire de Collei. Un pain mou garni d’ingrédients riches en nutriments qui est idéal pour les personnes qui doivent se déplacer souvent. Selon Collei, le bifteck qu’il contient est appelé « la viande grillée du garde forestier » ! Difficile de ne pas penser à une certaine fille vêtue de rouge pleine d’enthousiasme… C’est sûrement elle qui doit être à l’origine de l’aspiration de Collei.



