Une fleur imprégnée de foudre, qui réussit à survivre aux piétinements et à la furie du feu violet, en faisant la seule survivante d’une certaine catastrophe.
Une fleur sauvage violette qui a survécu dans les cendres volcaniques.
Elle fut témoin de l’annihilation d’une ancienne tribu.
Le shaman invoqua l’Oiselle du tonnerre avec le sang d’un innocent.
La tribu fit ses offrandes, et attendit la parole de la divinité-oiseau.
Mais c’est la destruction que l’Oiselle du tonnerre apporta en descendant des cieux.
Le prix à payer pour avoir osé sacrifier son ami fut la mort.
Montrant son vrai visage, il éradiqua la tribu.
Une plume électrique qui scelle le jugement cruel de l’Oiselle du tonnerre. On peut encore sentir sa colère en émaner.
Une plume enchantée par la foudre violette ayant autrefois appartenu à l’Oiselle du tonnerre.
Elle est le dernier témoin de l’annihilation de la tribu.
La tribu considérait l’Oiselle du tonnerre comme sa protectrice ; mais cette dernière abattit sa foudre sur la tribu.
Par une nuit sombre, il s’était lié d’amitié avec un jeune homme.
Après que l’oiseau se fut envolé, le garçon ramassa une plume qu’il avait laissée s’échapper.
« Je te chanterai une autre chanson
quand tu reviendras avec l’orage. »
Cette promesse brisée rendit l’oiseau fou de colère.
Il réduisit la forêt de la montagne en cendres,
et sema le chaos des années durant, avant d’être abattu, tel un monstre.
Les années passèrent ; les terres autrefois brûlées reprirent vie.
La plume de l’Oiselle du tonnerre fut enfouie dans la végétation.
Et l’histoire disparut avec la tribu.
Un sablier utilisé autrefois pour compter le temps séparant de l’arrivée de l’Oiselle du tonnerre. Il est désormais silencieux, le clan auquel il appartenait ayant disparu.
Un somptueux sablier ayant appartenu à la tribu qui vénérait l’Oiselle du tonnerre.
Il sombra dans l’oubli en même temps que ses propriétaires.
Ce sablier d’améthyste et d’or ambré appartenait autrefois à un shaman.
Il était utilisé lors des rituels tenus en l’honneur du dieu-oiseau.
Lors du dernier rituel de la tribu, l’Oiselle du tonnerre enragée renversa l’autel ensanglanté.
Celui qu’ils croyaient être leur sauveur se révéla être leur fossoyeur.
Et pour venger la mort de celui qui jadis lui avait chanté, il ne laissa aucun survivant.
Mais l’Oiselle du tonnerre ignorait que le garçon s’était porté volontaire,
considérant son sacrifice comme un honneur.
Un calice de cérémonie servant à contenir le sang des innocents. Le rugissement d’innombrables prières s’en dégage.
Une coupe rituelle utilisée par le shaman de quelque tribu ancienne.
Elle contient le sang dédié à l’Oiselle du tonnerre.
Un jeune homme chantait sans peur dans les montagnes alors que l’Oiselle du tonnerre parcourait les cieux.
Attirée par sa voix, la créature se posa à ses côtés.
« Intéressante chanson, petit humain. Ne crains-tu donc pas la tempête et la foudre ? »
« Les anciens de ma tribu disent que j’ai le pouvoir de les calmer. »
Le jeune homme fit une pause dans sa chanson pour répondre à l’Oiselle du tonnerre.
Cette dernière lâcha un cri, et arrêta de parler ;
car la suite de l’enchanteresse chanson il voulait écouter.
Ce fut la première et dernière rencontre entre l’Oiselle du tonnerre et le garçon.
Car à leur rencontre suivante, le sang du garçon emplissait la coupe sur l’autel sacrificiel.
Un diadème porté autrefois par un shaman adorateur de l’Oiselle du tonnerre. L’oiseau maléfique demeura insensible à la dévotion du shaman.
Au sein de l’ancienne tribu vénérant l’Oiselle du tonnerre,
cette couronne était portée par les plus prestigieux des shamans.
L’oiseau volant dans l’orage faisait pleuvoir la foudre violette et les eaux du ciel sur les terres.
Les tribus anciennes craignaient son pouvoir, et étaient reconnaissantes de ses dons.
Les shamans étaient ceux choisis pour l’offrande de sang, qui garantissait protection et pardon.
Mais l’Oiselle du tonnerre était une bête, et n’avait cure de ces simagrées.
Les hommes ignorants continuaient à voir en ses actions quelque intervention divine.
Mais tonnerre était son souffle, semblable à la destinée des hommes.
Du ciel en haut, les hommes ne différaient pas des animaux.
Jusqu’au jour où une chanson claire perça l’orage qui grondait sourdement.
Elle déchira les ténèbres du ciel, et lui transmit la lumière.
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