Build du personnage
Buffer / Sub-DPS
Détails
Armes conseillées :
- Ténacité du Millelithe
- Ancien rituel royal
- 15% DGT Anémo +18% ATQ
- Ombre de la Verte Chasseuse
Kit du personnage
Aptitudes
Tir parthe
Attaque normale
Enchaîne jusqu’à 4 tirs consécutifs.
Attaque chargée
Effectue un tir visé plus précis infligeant davantage de DGT.
Lors de la visée, la flèche se charge de vents puissants, infligeant de considérables DGT Anémo quand elle est complètement chargée.
Attaque plongeante
Tire une pluie de flèches depuis les airs et plonge au sol, attaquant les ennemis en chemin et infligeant des DGT de zone à l’impact.
Royaume venteux de nasamjnin
Faruzan déploie un polyèdre qui inflige des DGT Anémo de zone aux ennemis proches et lui accorde l’état Épiphanie du vent. Pendant l’état Épiphanie du vent, le prochain tir visé à pleine charge de Faruzan annule l’état et se transforme pour tirer une flèche d’ouragan qui contient des rafales à haute pression, infligeant des DGT Anémo selon les DGT d’un tir visé à pleine charge de l’attaque normale « Tir parthe ».
Effondrement compressé
La flèche d’ouragan applique l’effet Effondrement compressé à l’ennemi ou personnage touché. Cet effet est annulé après un court délai tout en créant un vortex qui inflige des DGT Anémo de zone et attire les objets et les ennemis à proximité. Si la flèche d’ouragan ne touche aucun ennemi ou personnage, elle crée un effet Effondrement compressé à son point d’impact.
Les DGT infligés par le vortex sont considérés comme des DGT de compétence élémentaire.
Les vents de la sincérité soufflent sur les esprits de ceux qui recherchent la vérité, dispersant les miasmes des idées préconçues.
TdR : 6 s
Sentier secret du vent
Faruzan déploie rapidement un polyèdre éblouissant qui libère une impulsion de tourbillon et inflige des DGT Anémo de zone.
Pendant sa durée, le polyèdre éblouissant bouge de façon continue en suivant une trajectoire en triangle, libérant une impulsion de tourbillon à chaque fois qu’il arrive à une des pointes.
Impulsion de tourbillon
- Lorsqu’une impulsion de tourbillon est libérée, elle inflige aux ennemis proches l’effet Calamité de vent : diminue la RÉS Anémo.
- Lorsqu’une impulsion de tourbillon est libérée, elle accorde l’effet Vent de prière à tous les personnages de l’équipe à proximité : accorde un bonus de DGT Anémo.
Il est nécessaire de faire preuve de respect pour la sagesse inconnue qui pourrait être cachée dans des ruines antiques.
Courant impétueux
Lorsque Faruzan est dans l’état Épiphanie du vent de Royaume venteux de nasamjnin, la durée de charge de son tir visé est réduite de 60 % et elle inflige l’effet Calamité de vent de Sentier secret du vent aux ennemis touchés par le vortex créé par l’effet Effondrement compressé.
Sagesse perdue des sept cavernes
Lorsqu’un personnage sous l’effet Vent de prière de Sentier secret du vent inflige des DGT Anémo à un ennemi en utilisant une attaque normale, chargée ou plongeante ou une compétence ou un déchaînement élémentaires, il déclenche l’effet Protection venteuse : augmente les DGT infligés d’une valeur équivalant à 32 % de l’ATQ de base de Faruzan. Un effet Protection venteuse peut être déclenché toutes les 0,8 s maximum. Cet effet disparaît à la fin de la durée du vent de prière ou après avoir été activé 1 fois.
Illumination des tomes
Augmente les récompenses d’une expédition de 20 h à Sumeru de 25 %.
Constellation
Vérité à tout prix
Faruzan peut tirer un maximum de 2 flèches d’ouragan en utilisant des tirs visés à pleine charge pendant l’effet d’une seule épiphanie du vent de Royaume venteux de nasamjnin.
Intelligence zélée
La durée du polyèdre éblouissant de Sentier secret du vent augmente de 6 s.
Errance au jardin spirituel
Niveau d’aptitude Royaume venteux de nasamjnin +3.
Niveau max : 15
Compréhension divine
Le vortex créé par Effondrement compressé restaure l’énergie élémentaire de Faruzan selon la quantité d’ennemis touchés : si un ennemi est touché, Faruzan récupère 2 pts, puis chaque ennemi touché lui permet de récupérer 0,5 pt.
Un vortex peut restaurer un maximum de 4 pts d’énergie élémentaire de cette manière.
Merveilles de contemplation
Niveau d’aptitude Sentier secret du vent +3.
Niveau max : 15
Merveilleux chemin de la vérité
Les DGT CRIT des personnages sous l’effet Vent de prière de Sentier secret du vent augmentent de 40 % lorsqu’ils infligent des DGT Anémo. Lorsque le personnage déployé inflige des DGT alors qu’il est affecté par l’effet Vent de prière, il inflige l’effet Effondrement compressé à l’ennemi, cet effet pouvant être déclenché une fois toutes les 3 s et son TdR étant partagé entre tous les personnages de l’équipe.
Gameplay du personnage
Buffer / Sub-DPS
Faruzan se joue exclusivement avec un MDPS Anémo (Xiao, Nomade, Heizou…) avec qui tu peux créer de nombreuses synergies en fonction des stats, des passifs et des aptitudes de ton MDPS.
Notes : Même C0, Faruzan est parfaitement jouable en tant que buffer Anémo : elle aura donc besoin d’énormément de RE afin de pouvoir offrir les bonus à ton MDPS. Elle peut aussi être aidée par un 3e personnage Anémo pour obtenir des particules !
Farm du personnage
Matériaux d’élévation et d’aptitudes
Détails
- Turquoise vayuda (Anémo)
- Satin rouge délavé, Soie rouge brodée, Brocart rouge luxueux (Érémite)
- Tétraèdre de lumière (Algorithme de semi-intransition matriciaire d’observation en néo-réseau)
- Quandong (Sumeru)
- Enseignement de l’Admonestation, Guide de l’Admonestation, Philosophie de l’Admonestation (Sumeru)
- Satin rouge délavé, Soie rouge brodée, Brocart rouge luxueux (Érémite)
- Fils de marionnette (Shouki no Kami)
Routes de farm
Map interactive par Qiqi’s Notebook.
Map interactive par Qiqi’s Notebook.
Présentation du personnage
Une chercheuse qui vient « du siècle dernier ». Elle aime être l’aînée de tous et possède de vastes connaissances sur les textes anciens et la mécanique classique.
Info. personnage
Dans tous les manuels du Kshahrewar se trouve la fière mention de son auteure sur la page dédiée :
« Faruzan, chercheuse exceptionnelle de l’Académie, lauréate du prix du club d’énigmes de Sumeru pour l’ensemble de son œuvre et fondatrice des cours de mécanique classique. »
Cependant, si vous questionniez les étudiants de l’Haravatat sur leurs choix, ils vous répondraient :
« Oh, elle ? Hum, ses recherches sont… obsolètes. Aucun moyen que cela passe, il vaudrait mieux trouver un autre tuteur. »
Le contraste entre ces deux avis suffit à piquer la curiosité de n’importe qui.
Lorsque ses cadets lui posent la question, Faruzan adopte toujours une expression difficile à déchiffrer :
« Hmm ? Ce que j’ai fait pendant le siècle dernier ? Comment les choses ont fini ainsi ? C’est un grand secret. Approchez-vous pour que je vous le dévoile. Oui, plus près… »
Et paf ! Ils se prennent un bon coup sur la tête.
« Vous feriez mieux de mettre votre curiosité au profit de vos études ! Et appelez-moi « madame » ! »
Histoire du personnage
Histoire du personnage 1
Faruzan avait toujours été une légende pour beaucoup de chercheurs de l’Académie.
Durant sa courte carrière académique, elle réussit la prouesse d’analyser plus de la moitié des ruines à Sumeru, facilitant grandement les recherches ultérieures à leur sujet ou celui des machines qui s’y trouvaient.
Les manuscrits et les thèses qu’elle laissa derrière elle furent des références solides pour ses successeurs et pavèrent le chemin pour de nombreux chercheurs du Kshahrewar à la recherche du savoir.
Sa « fin » contribua également à rendre son personnage encore plus mystérieux. Faruzan avait disparu dans d’étranges circonstances lors d’une exploration de ruines et personne n’entendit plus jamais parler d’elle.
Et cela ne s’arrangeait pas avec le temps.
Certains affirmèrent qu’elle fut emprisonnée au sein du Temple du silence après avoir été au contact du savoir interdit du roi Deshret, tandis que d’autres disaient qu’elle fut emmenée dans les cieux pour vivre parmi les dieux, car son intelligence fut reconnue par ces derniers.
Tout personnage de légende se devait d’avoir une fin tout aussi légendaire, raison pour laquelle son histoire s’éloigna de plus en plus des faits.
« J’ai fait une erreur de calcul en essayant de résoudre une énigme et je me suis retrouvée coincée dans les ruines. Bah quoi ? Ça arrive même aux meilleurs d’entre nous. »
Histoire du personnage 2
À la surprise des jeunes chercheurs, Faruzan faisait partie de l’Haravatat, le darshan de la linguistique, malgré son immense contribution au domaine de la mécanique.
Son domaine d’étude se résumait à « l’analyse structurelle et la résolution des machines des ruines à travers l’étude de gravures sur pierre ou de textes anciens. »
Au siècle dernier, la mécanique ancienne faisait ses débuts à l’Académie. De ce fait, la possibilité de se référer aux textes anciens pour prédire les actions des machines au sein des ruines était d’une grande utilité pour l’exploration de ces dernières.
Cependant, au fur et à mesure que le nombre de ruines inexplorées diminuait, tandis que le Kshahrewar faisait de plus en plus de découvertes, ce sujet d’étude perdit progressivement son intérêt.
Lorsque Faruzan réintégra l’Académie cent ans plus tard, aucun étudiant de l’Haravatat ne pouvait comprendre ses écrits et les tuteurs désapprouvaient les sujets de recherches qu’elle proposait.
Des étudiants qui furent diplômés du Kshahrewar grâce aux travaux de Faruzan essayèrent de la persuader de rejoindre leur darshan, sans y arriver.
Un certain chercheur s’était emporté lors de son effort de persuasion et alla jusqu’à affirmer : « Le Kshahwerar sera le seul darshan autorisé à réaliser des recherches en mécanique ! » et « Le temps de l’analyse des textes anciens est révolu ! », ce qui lui valut d’être réprimandé sévèrement par une Faruzan visiblement irritée.
Dépité, ce chercheur qui avait reçu une bonne leçon de modestie noya son échec dans l’alcool à la Taverne de Lambad.
Un de ses amis de l’Haravatat qui avait passé la nuit à essayer de le réconforter, pensait qu’il arriverait à se venger de cette vieille toupie lors du débat du lendemain.
Hélas, lui aussi avait fini saoul à la Taverne de Lambad.
Histoire du personnage 3
Les refus de la part du jury pour son sujet de recherche n’étaient pas la seule chose qui chagrinait Faruzan : elle avait beaucoup de peine à recruter un étudiant qui l’admirait réellement.
Les étudiants étaient perplexes ou s’accrochaient pour ne pas s’endormir dès qu’ils étaient confrontés à du jargon de mécanique à chaque fois qu’elle donnait cours à l’Haravatat.
Furieuse, Faruzan jeta son bâton et commença à incendier ses anciens collègues de l’Haravatat, en leur reprochant de ne pas avoir instruit correctement la nouvelle génération d’étudiants.
Ces derniers étaient davantage intéressés de l’entendre passer des savons à leurs professeurs que par ses cours de mécanique et cela la mettait encore plus en rogne.
Ceux qui étaient intéressés par la mécanique furent tout d’abord reconnaissants de l’attention portée par madame Faruzan pour un éventuel recrutement. Hélas, ils se sentaient mal à l’aise dès qu’ils réalisaient que cela impliquait de rejoindre l’Haravatat et prétextaient le besoin d’y réfléchir.
Évidemment, Faruzan n’obtenait jamais de réponse après cela. À leur rencontre suivante, les étudiants en question avaient déjà intégré le Kshahrewar.
Un jour, Faruzan accepta d’inspecter des ruines dans la forêt tropicale à la demande de Tighnari, lorsqu’elle entendit un souhait des plus modestes en passant : « Ô Archon Dendro, aidez-moi à retenir plus de mots rapidement ! »
Ces paroles avaient été prononcées d’un ton si triste, mais tellement intense que Faruzan fut touchée droit au cœur : il existait encore des gens qui aimaient les mots à Sumeru !
La voix ne semblait pas être celle d’un enfant, ni celle d’un chercheur de la satyavada. Pourtant, il fallait faire preuve d’une certaine aptitude pour pouvoir s’aventurer aussi loin tout seul dans la forêt. Peut-être que cette personne connaissait bien les mécanismes de la forêt.
Après mûre réflexion, Faruzan en déduisit qu’il s’agissait d’un étudiant d’un âge adéquat, avec un objectif et des qualifications cohérents… Un potentiel disciple. Déterminée, la chercheuse dévoila sa présence derrière l’arbre.
Pensant être toute seule, Collei couina de surprise. Le son de sa voix résonna dans la forêt et Tighnari ne tarda pas à voler à sa rescousse, mais le malentendu fut résolu après quelques explications balbutiées par Collei (auxquelles Tighnari interjeta).
Avec le temps, Faruzan fit davantage connaissance avec la jeune garde forestière en formation, et lui ramenait même de délicieux mets à chaque fois qu’elle visitait Gandharva.
Malheureusement, Collei s’est rendu compte à son grand dam que madame Faruzan était… encore plus déterminée à faire d’elle sa disciple malgré la résolution du malentendu de leur première rencontre.
Il y avait sûrement un tas d’étudiants de l’Académie qui « respectaient leurs professeurs et leurs enseignements » ou qui « se dévouaient à leurs études », non ?
Faruzan ne l’avait peut-être pas remarqué, mais quelque chose d’autre lui avait plu en Collei : la force de continuer à vivre en dépit des horreurs qui lui sont arrivées.
Histoire du personnage 4
Faruzan n’arrivait pas vraiment à parler du siècle où elle fut coincée dans des ruines, car ses souvenirs de cette période étaient très flous.
Elle n’avait aucune idée des origines du lieu, ni même d’où il se trouvait actuellement. Tout ce dont elle se souvenait était qu’il avait un rapport avec le roi Deshret et qu’il était rempli de mécanismes ainsi que d’inscriptions mystérieuses.
Le pouvoir étrange que les ruines abritaient avait gardé son corps dans un état statique et ne ressentait ni la faim ni la fatigue physique. Cependant, la fatigue psychologique était bel et bien présente.
Faruzan avait épuisé tout le papier qu’elle avait emporté et pioché dans toutes ses connaissances, mais aucun moyen de déchiffrer le texte qu’elle avait sous les yeux ou débloquer un quelconque mécanisme.
Allongée sur un tas de notes, elle fixa le texte sur le plafond d’un regard vide.
Ces mystères d’antan se moquaient d’elle et de l’insignifiance des personnes des temps modernes.
Toutes les études qu’elle avait faites et qui la rendaient fière furent-elles vaines ? Les travaux réalisés par plusieurs générations de chercheurs étaient-ils sans intérêt aux yeux de cette ancienne civilisation ?
Faruzan se leva et continua à transposer ses réflexions à l’écrit sur les dalles à l’aide d’une pierre.
Tant qu’il y avait de la vie, il y avait de l’espoir. L’inconnu d’aujourd’hui donnait lieu aux découvertes du lendemain. La civilisation ne cessait d’évoluer et si elle n’y arrivait pas, d’autres seraient là pour prendre la relève.
Si cet endroit devait lui servir de tombeau, Faruzan s’assurerait de laisser une trace de ses déductions et essais pour que le prochain qui aurait le malheur de se retrouver coincé là ait une chance de s’en sortir.
C’était exactement ce que faisaient les chercheurs.
Nul ne savait combien de temps s’était écoulé avant que le sol soit recouvert de symboles incompréhensibles.
Nul ne savait combien de temps s’était écoulé avant que la mémoire de Faruzan devienne floue et son esprit brouillé. Elle commença à marmonner des paroles incohérentes et un beau jour, elle réussit à résoudre l’énigme qui la tourmentait.
Dans son état de confusion, la chercheuse ne se rendait pas encore compte que le véritable combat commençait à l’extérieur de ces ruines.
Histoire du personnage 5
Faruzan prit un certain temps pour se remettre de sa fuite des ruines.
Sumeru ayant grandement changé depuis, elle crut être encore à l’intérieur des ruines, dans un générateur d’illusions.
Il fallut qu’un membre de l’Académie confirme son identité grâce aux archives de l’Akasha et quelques explications sur les changements qui s’étaient produits lors du siècle dernier pour que Faruzan commence à accepter sa situation.
Le chercheur lui ramena un manuel du Kshahrewar, le texte suivant se trouvait à l’intérieur :
« La grande partie de cet ouvrage puise ses origines des écrits de madame Faruzan. J’espère que les prochaines générations de chercheurs se souviendront de son nom quand elle reviendra à l’Académie. »
Il avait été écrit par un de ses vieux amis. Faruzan se remémora ses camarades discutant de leur avenir… Un siècle s’était écoulé depuis.
Les personnes qu’elle connaissait, ceux qui la connaissaient… n’étaient plus.
Bien que Faruzan était revenue à Sumeru, elle avait l’impression d’être dans un autre monde.
Un vagabond qui voyage au gré du vent finira toujours par retourner chez lui, mais cela lui était impossible. On ne pouvait pas remonter le temps.
Le pauvre chercheur à côté d’elle essayait de trouver les bons mots pour demander ce qui était arrivé à son aînée sans raviver de douloureux souvenirs.
Faruzan ferma le livre silencieusement avant de raconter les événements d’un ton calme :
« C’était une expérience qui a tourné au vinaigre. Ça arrive souvent dans notre métier, pas vrai ? »
Peu importe les circonstances, le temps ne s’arrêtera plus jamais.
Anecdotes du personnage
Dispositif Vairambhaka
Le terminal d’assistance multifonction pour l’exploration des ruines ou « Vairambhaka » était un des projets que Faruzan avait réussi à faire financer par l’Académie après son retour.
Il présentait diverses fonctionnalités : accompagnement, défense contre les monstres, nettoyage, etc. Des éléments interactifs anti-stress avaient également été installés selon les goûts de son inventrice pour faire passer le temps.
Contre toute attente, ce dispositif d’aide au voyage finit par attirer l’attention d’un groupe de matras qui débarquèrent dans son atelier pour l’inspecter.
En voyant les nombreuses fonctionnalités « inutiles », ils embarquèrent la machine pour l’examiner de plus près malgré les explications de Faruzan.
Heureusement, Cyno le général mahamatra intervint à temps pour empêcher ses hommes de procéder.
Ces derniers soupçonnaient Faruzan d’être délibérément vague sur les événements de sa disparition car elle avait quelque chose à cacher.
Ils croyaient également qu’elle avait refusé de rejoindre le Kshahrewar pour profiter du manque d’expertise de l’Haravatat en mécanique pour fomenter un plan dangereux.
Après tout, nombreux furent les chercheurs séduits par le savoir de la civilisation du roi Deshret. Ils accoururent immédiatement dès qu’ils entendirent que Faruzan travaillait sur une nouvelle machine, comme pour combattre un redoutable ennemi.
Cyno dissipa leurs doutes avec des documents à l’appui, avant de présenter des excuses à Faruzan pour l’intervention et a demandé à l’un de ses subordonnés de nettoyer le désordre qu’ils avaient causé.
La chercheuse qui manquait de personnel était ravie de cela et demanda à Cyno de nommer son invention en appréciation de son sens de la justice.
Le général mahamatra réfléchit un instant avant de proposer de l’appeler « Grand Vayuvyastra », comme elle pouvait générer des bourrasques de vent et avait désormais un lien avec les matras.
Faruzan arborait une expression encore plus perplexe que lorsqu’elle s’était retrouvée coincée dans les ruines du roi Deshret.
Un des matras se souvint que le Kshahrewar avait déjà une machine qui s’appelait ainsi, ce qui rendit la proposition de Cyno inutilisable avant qu’elle ne puisse se renseigner davantage sur la signification de ce nom.
Plus tard, après avoir mené ses propres recherches sur le sujet, Faruzan trouva un nom pour sa nouvelle invention : « Dispositif Vairambhaka ».
Œil divin
Faruzan oublia comment elle avait fait pour résoudre cette énigme, mais elle avait encore un souvenir un peu vague du moment où elle avait quitté les ruines.
La première chose qu’elle sentit fut la lumière qui lui piqua tellement les yeux qu’elle fit un pas en arrière.
Ensuite arriva le vent qui souffla sur son visage et ses épaules, comme s’il l’accueillait avec une bise chaleureuse.
Ses yeux étaient fermés, mais Faruzan eut l’impression de tout voir et avança en suivant la brise, pas à pas vers la liberté qu’elle retrouvait après cent ans d’errance.
Une si longue période aurait dû lui faire oublier le chemin de chez elle à cause des changements de l’environnement.
Cependant, Faruzan suivit la direction du vent à moitié consciente et parvint à éviter les monstres ainsi que les endroits dangereux, jusqu’à ce qu’une sensation familière fît surface.
Elle tomba au sol l’estomac gargouillant.
« Ah, je crois que j’ai faim ? Ça faisait longtemps. »
Faruzan avait résolu le mécanisme et s’était échappée des ruines, mais avait oublié le besoin le plus primaire !
Le vent se calma, et incapable de continuer, Faruzan s’effrondra, tombant dans un profond sommeil.
…
Une bourrasque souffla sur une caravane marchande qui passait tranquillement par là et de la poussière entra dans les yeux d’une bête de somme qui se détourna du chemin et s’arrêta d’avancer.
Le marchand était sur le point de la ramener quand il vit un objet scintillant.
« Continue d’avancer avec les autres ! Qu’est-ce que tu regardes ? Un trésor ? »
« Non, attends… C’est une personne qui a perdu connaissance ! »
Un œil divin brillait à côté d’une Faruzan inconsciente.
Spécialité culinaire
Charbon d'ajilenakh traditionnel
Spécialité culinaire de Faruzan. Ces gâteaux sucrés à la couleur sombre qui reposent sur un lit de sauce verte à la menthe ressemblent à un mécanisme mystérieux. Faruzan a remarqué votre perplexité avant de se redresser et de vous affirmer avec confiance qu’il s’agit d’un plat traditionnel de Sumeru et que c’est délicieux. Mais… les Sumériens d’antan avaient-ils vraiment des goûts aussi particuliers ?



