Map interactive par Qiqi’s Notebook.
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Le courageux Burkina des Êtres des canopées a autrefois construit cette arme avec l’aide du héros Tenoch… Tout cela dans le but d’obtenir des flamboigrenades sans égal dans tout Natlan.
L’arbre-mère qui pousse aujourd’hui au pied de la Montagne Coatepec et prend racine dans les crevasses rocheuses poussait à l’origine ailleurs.
Selon les conteurs, il poussait beaucoup plus haut, plus haut que le volcan, au-dessus des nuages même.
Autrefois, un jeune coursier éprouvait de la rancune pour un saurien derrière la montagne, car ce dernier se moquait souvent de ses actions stupides.
Il s’est donc juré d’atteindre le plus haut sommet de la montagne et de récolter les flamboigrenades produites par l’arbre-mère.
Afin de prouver ses compétences face au plus agile d’entre eux, y compris parmi les yumkasaures.
Mais comment réaliser de grandes choses simplement par la pensée.
Le héros nommé Burkina peut escalader les rochers de haute montagne à mains nues et du bout des doigts.
Mais il n’a pas pu empêcher ces sauriens ailés de l’embêter et de jouer un peu avec lui grâce à leurs ailes.
Sans parler des nombreuses bêtes sauvages qui se tiennent sous les arbres et lèvent les yeux pour voir les fruits.
Tandis que la période de récolte approche, Burkina n’est toujours pas parvenu à s’approcher des branches chargées de fruits.
Mais le jeune héros n’était pas pressé. Il s’est contenté de se retourner et de partir immédiatement après avoir marmonné quelque chose.
Il s’est rendu dans la tribu qui vivait avec les sauriens ailés pour s’occuper d’eux au quotidien.
En les observant jour après jour, et en se familiarisant avec leur façon de bouger.
Il a suivi les montagnards sous le volcan et a utilisé des rochers pour tempérer son corps.
J’ai consulté le grand prêtre des Maîtres du vent nocturne et j’ai aiguisé ma perception et ma conscience.
Tenoch, qui était de passage, n’osait presque pas poser de questions sur ses amis aux longs poils.
Après avoir appris son objectif, Tenoch ne put s’empêcher de sourire et de dire qu’il serait préférable qu’il l’accompagne.
Le héros des Êtres des canopées refusa cependant l’offre, car il savait que tout ça était avant tout de l’entraînement…
Le « prix » à payer pour obtenir des « résultat », alors que la gentillesse de son ami…
Elle n’était, peut-être, pas tout à fait gratuite. Il avait le vague sentiment qu’un jour, il devrait payer d’une façon ou d’une autre pour cette aide à l’avenir.
Face à la détermination de son ami, Tenoch ne parla plus d’aider.
Mais se contenta de dire qu’il allait lui accorder une petite faveur pour son voyage…
Le jour de la cueillette, le jeune coursier prit sur son dos l’arme que lui et ses amis ont forgée ensemble.
Il se fraya un chemin à travers les collines plus vite que s’il courait dans les plaines.
Il avait compris depuis longtemps la façon dont les sauriens ailés l’embêtaient et, cette fois-là, ce sont eux qui ont été embêtés.
Et il brandit l’épée à crochet dans sa main pour esquiver ou résister aux attaques des bêtes.
Les flamboigrenades fraîchement produites par l’arbre-mère sont désormais à sa portée. Il lui suffit de tendre la main pour en cueillir.
Mais tandis que le héros était sur le point de réussir, il se relâcha par fierté et une bourrasque sur la montagne le fit chanceler.
Il était au bord de la chute, et à cette hauteur, il ne resterait plus que de la pulpe de lui et des fruits qu’il venait de cueillir…
Mais au dernier moment, une silhouette verte émergea de l’ombre des arbres.
Celle-ci propulsa la pectine qu’elle avait en bouche et ramena le héros en sécurité grâce à sa longue langue.
Il s’agissait de nul autre que du yumkasaure avec qui Burkina se querellait toujours, et qui le suivait à distance, tapi dans l’ombre.
Mais il se montra au moment le plus périlleux pour sauver Burkina de l’appel du seigneur de la nuit.
Burkina offrit la flamboigrenade au saurien qui venait de lui sauver la vie, gagnant ainsi sa reconnaissance.
Et c’est comme ça que le héros du mnémofeu et le roi de la montagne, Kongamato, sont devenus des compagnons.
Plus tard, les héros des Êtres des canopées transplantèrent l’arbre-mère au pied de la montagne.
Pour commémorer l’occasion, les meilleures flamboigrenades furent désormais surnommées « rois de la montagne ».
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