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Yumemizuki Mizuki build, le guide complet

Voici le guide complet pour build le personnage Yumemizuki Mizuki de Genshin Impact ! On a compilé pour toi les informations nécessaires pour préparer et équiper le personnage : matériaux, armes et artéfacts, synergies et rotations... On t'offre nos conseils et astuces de gameplay pour jouer Yumemizuki Mizuki dans toutes les situations.

Build du personnage

Kit du personnage

Aptitudes

Cœur pur, rêves purs

Attaque normale

Enchaîne jusqu’à 3 attaques qui infligent des DGT Anémo.

Attaque chargée

Consomme de l’endurance pour infliger des DGT Anémo de zone après un court délai.

Attaque plongeante

Plonge depuis les airs en concentrant ses pouvoirs élémentaires, infligeant des DGT aux ennemis en chemin et des DGT Anémo de zone à l’impact.

Pèlerinage d’Aisa Utamakura

Yumemizuki Mizuki tisse des souvenirs de beaux rêves, entrant dans l’état Flotte-rêves, pendant lequel elle flotte au-dessus du sol, et infligeant une fois des DGT Anémo de zone aux ennemis proches.

Flotte-rêves

  • Lorsque Yumemizuki Mizuki est dans l’état Flotte-rêves, elle flotte de façon continue vers l’avant et inflige des DGT Anémo de zone de façon régulière aux ennemis proches.
  • Pendant la durée de l’état, Yumemizuki Mizuki peut contrôler la direction dans laquelle elle flotte et la portée de collecte des snacks de style yumemi du déchaînement élémentaire Thérapie sourcière secrète d’Anraku augmente.
  • Les DGT des réactions de Dispersion déclenchées par les personnages de l’équipe à proximité augmentent selon la maîtrise élémentaire de Yumemizuki Mizuki.
  • L’état Flotte-rêves prend fin lorsque Yumemizuki Mizuki quitte le champ de bataille ou utilise une nouvelle fois la capacité.

« Nos rêves se touchent à minuit, leur chanson résonnant dans nos cœurs. »

TdR : 15 s
x particules générées.

Thérapie sourcière secrète d’Anraku

Invoque d’innombrables beaux rêves et cauchemars qui attirent les objets et les ennemis à proximité, inflige des DGT Anémo de zone et invoque un mini-Baku pour aider.

Mini-Baku
Le mini-Baku suit le personnage déployé et crée 1 snack de style yumemi à proximité à intervalles réguliers : lorsqu’un de vos personnages dans l’équipe ayant plus de 70 % de PV a collecté un tel snack, ce dernier explose et libère une onde munen qui inflige une fois des DGT Anémo de zone aux ennemis proches ; si le personnage qui collecte un snack a 70 % de PV ou moins, le snack le soigne selon la maîtrise élémentaire de Yumemizuki Mizuki, la quantité de soins augmentant de 100 % lorsque c’est Yumemizuki Mizuki qui collecte un snack et déclenche des soins ; si un snack n’est pas collecté pendant un certain temps, il explose et libère une onde munen qui inflige une fois des DGT Anémo de zone aux ennemis proches.

« En enfouissant ses émotions sombres trop longtemps, elles se transforment en cauchemars. Ainsi, pourquoi ne pas les transformer en « délicieux snacks » pendant que c’est encore possible ? »

TdR : 15 s
Énergie élémentaire : 60

Voix tourmentée de la lune brillante

Lorsque Yumemizuki Mizuki déclenche une réaction de Dispersion alors qu’elle est dans son état Flotte-rêves, la durée de l’état augmente de 2,5 s. Cet effet peut être déclenché une fois toutes les 0,3 seconde et un maximum de 2 fois pendant la durée d’un état Flotte-rêves.

Pensées de jour, rêveries de nuit

Pendant l’état Flotte-rêves, la maîtrise élémentaire de Yumemizuki Mizuki augmente de 100 pts pendant 4 s lorsqu’une attaque Pyro, Hydro, Cryo ou Électro d’un autre personnage de l’équipe touche un ennemi.

Tous maux bannis

Lorsque Yumemizuki Mizuki fait partie de votre équipe, vos personnages dans l’équipe ont une chance de récupérer 30 % de PV supplémentaires en utilisant de la nourriture sans capacité de résurrection, la chance de déclencher cet effet augmentant selon le Niv. d’affinité du personnage concerné. (Cet effet se déclenche obligatoirement lorsque le voyageur utilise de la nourriture de soins.)

Constellation

Dans des eaux de brume

Pendant l’état Flotte-rêves, Yumemizuki Mizuki applique l’effet Attente de 23 nuits toutes les 3,5 s aux ennemis proches, cet effet durant 3 s. Lorsqu’un ennemi affecté par cet effet subit des DGT Anémo et déclenche une réaction de Dispersion, l’effet est annulé pour augmenter les DGT de ladite réaction d’une valeur équivalant à 1 100 % de la maîtrise élémentaire de Yumemizuki Mizuki.

Un écho rencontré en rêve

En entrant dans l’état Flotte-rêves, chaque point de maîtrise élémentaire de Yumemizuki Mizuki accorde à tous les autres personnages de l’équipe à proximité des bonus de DGT Pyro, Hydro, Cryo et Électro de 0,04 %, ces bonus durant jusqu’à la fin de l’état Flotte-rêves.

Jusqu’à la lune de l’aube terminant la nuit

Niveau d’aptitude Pèlerinage d’Aisa Utamakura +3.

Niveau max : 15

Bourgeons réchauffant les sources lucides

Collecter un snack de style yumemi du déchaînement élémentaire Thérapie sourcière secrète d’Anraku permet à la fois d’infliger des DGT et de soigner et restaure 5 pts d’énergie élémentaire à Yumemizuki Mizuki. L’énergie élémentaire peut être restaurée 4 fois pendant la durée d’une Thérapie sourcière secrète d’Anraku de cette manière.

La lune couchante apportant la fin de l’année

Niveau d’aptitude Thérapie sourcière secrète d’Anraku +3.

Niveau max : 15

Le cœur s’attardant longtemps

Lorsque Yumemizuki Mizuki est dans l’état Flotte-rêves, les DGT infligés par les réactions de Dispersion des personnages de l’équipe à proximité peuvent déclencher des coups CRIT dont le taux CRIT est fixé à 30 % et les DGT CRIT à 100 %.

Gameplay du personnage

Support Anémo

En tant que driver Anémo, Mizuki prend beaucoup de temps de terrain et a donc besoin d’avoir des Sub-DPS puissants dans son équipe.

Attention : Mizuki n’effectue aucun NA pendant sa compétence, donc elle ne peut pas se jouer avec des Sub-DPS tels que Yelan, Beidou ou Xingqiu.

Notre avis sur le personnage

Avantages

  • Son gameplay est très facile à prendre en main et elle se soigne en étant sur le terrain.
  • Elle est efficace en multicible.

Inconvénients

  • Elle ne peut pas déclencher les attaques coordonnées (Xingqiu, Yelan, Beidou, …) ce qui réduit drastiquement le choix de ses alliés.
  • Elle dépend beaucoup de Furina, qui est actuellement sa meilleure coéquipière.
  • Elle ne rassemble pas les ennemis.
  • Elle se fait interrompre facilement.
  • Ses DGT personnels ne dépendent que de la dispersion, et restent très faibles comparés aux teams existantes.
  • Dans le même rôle, Sucrose apporte plus de polyvalence et de buffs à la team.

Farm du personnage

Matériaux d’élévation et d’aptitudes

Yumemizuki Mizuki Genshin Impact, farm des matériaux d'élévation du personnage et d'amélioration des aptitudes
Matériaux d’élévation du personnage :
  • Turquoise vayuda (Anémo)
  • Garde-main ancien, Garde-main kageuchi, Garde-main célèbre (Nobushi)
  • Talisman d’une terre mystérieuse (Spiritoratrice excentrique isolée)
  • Ganoderma marin (Liyue)
Matériaux d’élévation des aptitudes :
  • Enseignement de l’Éphémère, Guide de l’Éphémère, Philosophie de l’Éphémère (Inazuma)
  • Garde-main ancien, Garde-main kageuchi, Garde-main célèbre (Nobushi)
  • Bougie vacillante (Défi d’Arlecchino)

Routes de farm

Map interactive par Qiqi’s Notebook.

Map interactive par Qiqi’s Notebook.

Présentation du personnage

Actionnaire des Bains Aisa, ce Baku dévoreur de rêves exerce en tant que psychoclinicienne. Elle est dévouée à dissiper les cauchemars et à apporter la paix intérieure aux gens.

La première chose qui vient à l’esprit de la plupart des habitants d’Inazuma lorsqu’on évoque les Bains d’Aisa, ce sont ses sources thermales artificielles, inspirées de celles que l’on trouve à Natlan. Cet endroit est considéré comme une « destination de choix pour la détente ».
Récemment, l’établissement a été sujet à d’importantes rénovations et intègre désormais un nouveau service de psychothérapie dont on a rapidement fait l’éloge.
Yumemizuki Mizuki, une psychoclinicienne récemment de retour à Inazuma, est à la tête de ce service. Elle chasse les inquiétudes de la conscience de ses patients, grâce à la combinaison des sources thermales aux eaux chaudes et apaisantes, du parfum relaxant et de ses propres pouvoirs de démon.
De fil en aiguille, les gens ont appris que cette femme issue de la lignée des Baku dévoreurs de rêves est l’actionnaire majoritaire des Bains Aisa. Elle a été l’un des principaux investisseurs au moment de la création de l’établissement et la responsable de cette rénovation.
Cependant, elle n’en avait pas du tout l’air. Contre toute attente, Mizuki fait preuve du professionnalisme d’un médecin et de la patience d’une simple employée. Elle mène ses consultations de manière approfondie avec chaque patient, avant de poser son diagnostic, puis de prescrire et d’administrer son traitement avec aisance et précision.
Par conséquent, Mizuki est devenue très vite appréciée par les patients souffrant de cauchemars persistants.
Les personnes plus âgées se souviennent peut-être d’avoir entendu à plusieurs reprises des histoires de Baku dévoreurs de rêves pendant leur enfance. Le nom de Yumemizuki Mizuki était toujours cité dans ces récits.
Pourtant, les gens ont du mal à associer Mizuki, à l’attitude douce et décontractée, aux effrayants démons des légendes évanescentes.
Les Bains Aisa ne sont que la première étape du plan de Mizuki. Même si les choses avancent lentement, elle a prévu de développer l’entreprise pour que celle-ci propose des activités de divertissement variées pour améliorer la santé mentale des habitants d’Inazuma.
Elle continue de chercher d’autres solutions à cette fin, outre ses pouvoirs de démon. Par exemple, leur faire faire des exercices de relaxation pour l’esprit, ouvrir un parc d’attractions pour qu’ils puissent se défouler, mettre en place des menus pour une alimentation saine ou leur proposer des jeux traditionnels pour les divertir…
Les employées, qui connaissent peu Mizuki, ne peuvent s’empêcher de s’inquiéter pour elle au vu de son emploi du temps : leur patronne est bien plus occupée qu’elles. Toutes se demandaient si elle ne souffre pas de fatigue et d’angoisse en silence.

Histoire du personnage 1
Les Baku dévoreurs de rêves n’avaient pas la notoriété des Kitsunes qui étaient le sujet de bien des légendes, des vaillants Tengu ou des intimidants Oni.
Au « hyakumonogatari daikai », les Baku dévoreurs de rêves étaient des personnages sans grande importance. Certains sirotaient tranquillement du thé dans un coin, d’autres écoutaient, en compagnie des petits démons, les grands récits et la belle rhétorique des plus puissants. Il y avait également des serviteurs parmi eux, remplissant le verre d’invités prestigieux comme Urakusai avec du vin ou du thé.
À cette époque, Yumemizuki Mizuki, qui était encore un petit Baku, ne participait à ces banquets que pour admirer son amie, la jeune Kitsune Yae Miko, en train d’éblouir les autres par sa répartie et son ingéniosité.
Elle finissait toujours par grignoter beaucoup plus que d’habitude en regardant Miko débattre avec Urakusai, blottie sur l’épaule de la Kitsune Saiguu. Épatée par la façon dont son amie disséquait le moindre argument de son adversaire, Mizuki acquiesçait souvent par admiration de sa présence d’esprit et mémorisait même ses paroles les plus éloquentes, mot pour mot.
Le lendemain matin, Mizuki apportait du tofu frit qu’elle avait soigneusement préparé quand elle voyait Miko bâiller, avant de terminer leur conversation de la veille.
Parfois, l’enthousiasme de Mizuki prenait Miko au dépourvu. Quand cela arrivait, elle se couvrait élégamment le visage avec sa queue, puis changeait rapidement de sujet en disant : « Allons manger des ramen. »
Inséparables, la jeune Kitsune et le petit Baku dévoreur de rêves discutaient de tout et de rien à l’étal à ramen du chef Karasu, perchées sur la branche la plus robuste du cerisier sur les plaines au sud du Mont Yougou ou sur la plage baignée par le crépuscule.
Même les secrets inavoués dans leurs rêves les plus profonds étaient devenus des trésors qu’elles partageaient.
Hélas, en tant qu’héritière de la lignée Kitsune des Hakushin, les devoirs qui attendaient Miko et les responsabilités qu’elle devrait assumer une fois adulte étaient un lourd fardeau à porter sur ses épaules.
Lorsque Miko, puis Mizuki, eurent acquis le pouvoir de prendre une forme humaine, elles furent toutes les deux emportées par le tourbillon de la vie, comme les humains. Chacune prit un chemin différent.
Miko sonda les mystères les plus profonds de la magie des démons sous la supervision de la Kitsune Saiguu et étudia avec assiduité les huit cent huit préceptes de la Guuji, entourée par les prêtresses du Sanctuaire de Narukami. Étoile montante de la lignée des Hakushin, elle gravit les échelons parmi les grands démons et renforça sa position au sein des siens.
Son monde ressemblait à la vaste mer qu’elle contemplait autrefois avec Mizuki, majestueux et imprévisible, rempli de dangers et de défis, mais également d’opportunités et de possibilités infinies.
Pendant ce temps, Mizuki menait une vie plus tranquille. Elle passait le clair de son temps à effectuer diverses tâches agricoles ou à tisser du textile en compagnie des autres Baku pour joindre les deux bouts. À des heures fixes, elle partait également en patrouille et dévorait les cauchemars des gens qui lui demandaient son aide.
Tout comme le ruisseau qui se jette dans le lac, son monde était calme, mais un peu monotone.
Leur temps passé ensemble se faisait de plus en plus rare, au point qu’elles ne se voyaient plus qu’une fois par mois. Ce rendez-vous devait également être prévu en amont.
Mizuki n’avait aucun regrat à ce sujet.
Tous les matins, elle sortait encore de chez elle à la même heure que Miko. Lorsque cette dernière venait chercher le tofu frit que Mizuki avait préparé, elle lui adressait un sourire sincère, réservé aux « amis proches », comme toujours.
Mizuki pensait ne pas être à la hauteur d’un dixième des responsabilités qu’avait Miko, au point de se sentir submergée par la pression du regard des autres dès qu’elle se trouvait à ses côtés.
Elle se contentait de jouer un rôle mineur, sans beaucoup de répliques, et d’apporter un peu de calme à Miko lorsque celle-ci en avait besoin.

Histoire du personnage 2
Malheureusement, les jours paisibles ne durèrent pas éternellement.
Ce jour-là, un sombre désastre s’abattit sur eux, comme un rempart s’écroulant. Humains et démons furent impuissants face au mal écrasant. Des cris de désespoir résonnèrent à travers tout l’archipel.
Les Baku dévoreurs de rêves, peu habitués aux conflits, ne purent rien faire à part s’enfuir et se cacher dans des coins épargnés par le cataclysme.
Lorsque la Shogun Raiden vainquit le dernier esprit maléfique, Mizuki et ses semblables revinrent chez eux en état de choc. Le lieu autrefois prospère n’était plus qu’un champ de ruines.
Folle d’inquiétude, Mizuki chercha ses amis partout, mais ne trouva que mort et désolation partout où elle allait.
Sa voisine la Kitsune Saiguu était introuvable. Il ne restait plus que la triste silhouette de Miko, les yeux tristes, le visage pâle et des traces de larmes sur ses joues. Elle priait tête baissée devant le Cerisier sacré, sur le point de flétrir.
Plus tard, la Miko que Mizuki connaissait bien fut obligée d’assumer toutes les responsabilités qui l’incombaient et devint la respectée Guuji Yae.
À partir de ce moment, leurs rencontres matinales cessèrent. Les travaux de reconstruction du Sanctuaire de Narukami s’accumulaient, alors Miko n’eut d’autre choix que d’y emménager et travailler jour et nuit sans relâche.
Les Baku dévoreurs de rêves furent également submergés par une avalanche de travail. Inazuma fut dévastée, démons et humains comptaient d’innombrables blessés, aussi bien physiquement que psychologiquement.
La calamité fut temporairement repoussée, mais les souvenirs terrifiants qu’elle laissa derrière elle continuaient de hanter les humains comme les démons, en prenant racine au plus profond de leurs rêves. Ils inspiraient chaque nuit une peur sans fin et mettaient à mal la volonté et la détermination des victimes.
L’effroi fut si accablant que même les Baku plus âgés ne purent le contenir. Un jour, après avoir dissipé les cauchemars de plusieurs samouraïs du shogunat, elles s’effondrèrent et sombrèrent dans un coma de plusieurs mois. Quand elles se réveillèrent, elles étaient devenues trop faibles pour continuer à exercer leur travail et furent contraintes de prendre leur retraite.
Ce fut à ce moment-là que Yumemizuki Mizuki, jusque-là inconnue, dévoila ses talents. L’extraction du poison sombre de l’esprit des victimes lui faisait ressentir une douleur atroce, comme si elle avait été coupée ou brûlée. Cependant, ce fut bien mieux que de tomber dans un profond sommeil qui pouvait durer des mois.
Ainsi, Mizuki devint une lueur d’espoir pour les victimes et les aida à se libérer des cauchemars qui les tourmentaient. Après avoir emmagasiné d’innombrables souffrances, elle rentrait chaque jour en titubant et se retirait dans un endroit isolé pour récupérer ses forces tranquillement.
Il s’agissait peut-être du moment le plus éprouvant pour Mizuki, car elle partageait la douleur des victimes à chaque seconde qui passait. De jour comme de nuit, elle ne voyait qu’une noirceur violacée qui semblait couler et se répandre comme du sang suintant d’une plaie ouverte.
Heureusement, l’image de son amie la plus chère, gravée profondément dans son esprit, lui redonnait de l’énergie. À chaque fois que Mizuki était sur le point de s’effondrer, ce rose qui rappelait les fleurs de cerisier la ramenait toujours à la raison.
« En tant que Guuji, c’est le travail de Miko d’aider la Shogun à régler les problèmes du monde physique… Je dois aussi accomplir mon devoir, qui est d’aider les gens à surmonter leurs souffrances spirituelles ! »
Ce fut en se rassurant ainsi que Mizuki trouvait toujours la force de continuer son travail.
Pourtant, il y avait une chose qu’elle ne remarqua pas, à force d’être accaparée par son travail : un siècle s’était écoulé en un clin d’œil.
Tandis que Mizuki s’occupait de ses nombreux patients et apaisait leurs traumatismes, la Miko qu’elle avait connue par le passé fut progressivement façonnée par le poids de ses fonctions. La Guuji arborait désormais plus souvent le sourire sarcastique de quelqu’un qui se moquait de la fugacité du monde des mortels.
Les rares fois où elles se retrouvaient assises côte à côte à leur échoppe de ramen, il y avait toujours un silence gênant. Elles, qui avaient été si proches au point de pouvoir tout se dire, peinaient à se parler.
Après mûre réflexion, Mizuki décida d’accorder à son amie le bénéfice du doute et se résigna à accepter la situation telle qu’elle était.
À l’époque du désastre, Miko avait dû beaucoup plus souffrir qu’elle. Les démons ordinaires ne pouvaient même pas imaginer les responsabilités du rôle de la Guuji du Sanctuaire de Narukami.
Si elle n’avait pas adopté une telle attitude, Miko n’aurait peut-être pas été en mesure de surmonter la montagne de défis qui se présenta à elle.
Ayant vécu des événements dans des perspectives si différentes, il n’était pas surprenant que leurs ressentis divergent.
Au moins, elles firent toutes deux de leur mieux pour remplir leurs devoirs respectifs. La façon dont les événements se déroulèrent ne fut que le résultat des meilleures décisions qu’elles avaient pu prendre.
Le fait de se servir d’un visage familier comme soutien spirituel, en espérant qu’il reste figé à jamais comme dans ses souvenirs, ne faisait que les entraver toutes les deux.
Leurs jours insouciants étaient terminés, qu’elles le veuillent ou non. Chacune avait son chemin à suivre, alors pourquoi ne le feraient-elles pas sans s’accrocher au passé ?
Les souvenirs de cette époque révolue devaient rester à leur place, en toute sécurité, au plus profond d’elle-même.

Histoire du personnage 3
Tous les cauchemars ne sont pas les mêmes. Dans le cas de personnes saines de corps et d’esprit, ils sont causés par de la tristesse passagère et constituent une source naturelle d’alimentation pour les Baku dévoreurs de rêves. Cependant, les terreurs nocturnes des personnes souffrant d’une maladie chronique ou d’un grave traumatisme sont d’un tout autre ordre. Les Baku peuvent quand même les consommer, l’expérience ressemblant à la consommation de pain insipide, mais leurs propriétés toxiques demeurent.
Même Mizuki, la plus douée de ses semblables, a des maux persistants si elle en consomme excessivement.
Pour éviter que les guérisseurs ne succombent aux maladies qu’ils veulent soigner, Mizuki commença à explorer des méthodes allant au-delà de ses pouvoirs innés de démon, et chercha à rendre inoffensives les émotions négatives avant de les consommer.
Une fois qu’elle fut certaine que les ténèbres persistantes du sombre désastre avaient entièrement été éradiquées, Mizuki partit pour l’étranger. Son objectif était d’étudier les pratiques médicales les plus avancées des humains, afin de développer son propre système de « psychothérapie clinique ».
À Mondstadt, en collaboration avec la Guilde des aventuriers, elle accepta un poste à temps partiel de consultante en traitement des troubles post-traumatiques. Cela lui a permis d’acquérir une précieuse expérience de terrain en matière de soins cliniques.
À Liyue, sous la direction des médecins du Vallon Chenyu, elle se familiarisa avec les différentes herbes médicinales pour apaiser l’esprit, ainsi qu’avec leur culture et leurs diverses applications.
À Sumeru, inspirée par la pratique locale de brûler de l’encens, elle s’appuya sur ses précédentes recherches sur les plantes médicinales pour concevoir une méthode de thérapie aromatique, pour faciliter la relaxation et le sommeil.
À Fontaine, elle enrichit ses connaissances en se plongeant dans les théories de la branche médicale de l’Institut de recherche. En étudiant les fondements scientifiques de la cinématographie d’avant-garde, elle découvrit également des liens fascinants entre les motifs visuels et la psychologie humaine.
Après des années d’études et d’exploration, Mizuki finit par atteindre sa destination finale : les terres animées de l’énergique Peuple des Sources, au sud de Natlan.
Les « guerriers des sources thermales » accueillirent chaleureusement Mizuki, et lui montrèrent leur courage en affrontant vaillamment des ennemis qui partageaient les mêmes origines que le sombre désastre qui s’abattit sur son pays natal.
De toutes les personnes qu’elle eut l’occasion de rencontrer, Mualani fut celle qui l’eût marquée le plus. Leur première rencontre eut lieu lorsque Mualani était en train de jouer à chat avec un groupe d’enfants. La jeune fille trébucha tout à coup, elle heurta accidentellement Mizuki et l’emporta avec elle dans sa chute dans la source thermale à côté d’elles. Sa première impression de Mualani fut celle d’une personne un peu maladroite…
Pourtant, face à des adversaires redoutables, son optimisme à toute épreuve devint un pilier de force inébranlable. C’était une personne sur qui on pouvait totalement compter, et elle ne montrait aucun signe de traumatisme psychologique que Mizuki était habituée à voir après des combats.
Par curiosité, Mizuki poursuivit ses recherches et conclut qu’un mode de vie équilibré était essentiel au bien-être psychologique, en plus d’une volonté de fer.
Les guerriers de Natlan vivaient pleinement leur vie en temps de paix, débordaient d’énergie et profitaient de chaque instant, avant de se rendre sur le champ de bataille sans avoir de regrets, en forme et prêts à se battre. Était-ce le secret de leur force ? Mizuki se le demandait.
« Bien s’amuser pour mieux se battre… Ils voient les défis de la vie comme un jeu ou des énigmes à résoudre à leur propre rythme. »
Ce fut ainsi que Mizuki eut l’idée de créer une entreprise de divertissement. Elle souhaitait initier les habitants d’Inazuma à un large éventail d’activités de loisirs pour leur permettre d’améliorer considérablement leur santé mentale.
Le Peuple des sources lui donna l’idée des sources thermales et des sports aquatiques. Les Êtres des canopées lui inspirèrent celle des sports extrêmes (relativement) sûrs comme l’escalade et l’alpinisme. Elle prévoyait même de créer des centres de remise en forme avec des entraîneurs professionnels du Collectif de l’abondance. Après avoir trouvé plusieurs collaborateurs, la vision de Mizuki commença à se concrétiser…

Histoire du personnage 4
Dans le folklore d’Inazuma, les Baku dévoreurs de rêves ont toujours été célébrés pour leur nature bienveillante et insouciante. Elles sont décrites comme des êtres qui n’ont pas de désirs égoïstes, mais qui sont toujours prêts à aider les autres en cas de besoin.
Mizuki en est l’exemple même. Elle dispose d’une vaste expérience de chasse aux cauchemars, mais elle ne profite jamais de sa réputation pour augmenter ses honoraires, et préfère maintenir une tarification raisonnable.
Lorsqu’elle soigne des gens ordinaires, elle calcule toujours ses tarifs selon une formule stricte : la moitié du salaire horaire du patient multiplié par la durée de la séance. Même lorsque cela ne représente pas plus que le prix d’un bol de ramen, elle accepte sans broncher.
Aux yeux de Mizuki, ses patients souffrent déjà suffisamment comme cela. La moindre des choses est d’éviter de leur rajouter des dépenses trop importantes.
Si les patients sont plus financièrement aisés, elle leur demande de lui donner un prix : « Selon vos moyens, quelle est la rémunération que je mérite pour mes services ? »
Que ce soit par respect pour Mizuki ou simplement par fierté, ces patients décident toujours de lui accorder une somme généreuse…
Cette façon de gérer ses affaires a contribué à leur rapide succès. Elle a un flux constant de rendez-vous qui l’occupe à un tel point qu’il lui arrive d’enchaîner plusieurs semaines sans prendre de jour de congé.
Consommer les cauchemars d’un patient lui donne toujours l’impression de manger un grand bol de riz. Tant que les toxines ne sont pas trop puissantes, elle récupère ses pouvoirs de démon et sa force physique.
Mizuki n’est pas vraiment dépensière. À l’exception de quelques tenues simples et un dessert bon marché de temps en temps, elle ne s’achète pas grand-chose et limite ses dépenses au strict minimum.
Pas de congés, pas vraiment de dépenses personnelles et une éthique de travail implacable… Combien d’argent a-t-elle pu économiser à travers plusieurs siècles ? Il est difficile de répondre à cette question, car il n’existe personne à qui la comparer.
Peu importe les calculs, une chose est sûre : elle a épargné une somme plus que considérable. Cet argent constitue d’ailleurs la base des investissements de Mizuki.
Pendant un certain temps, les problèmes liés au décret de confinement empêchèrent Mizuki de retourner à Inazuma. Elle n’eut pas la possibilité d’examiner les résultats des Bains Aisa. Plusieurs de ses autres projets restés au stade de planification restèrent également au point mort.
Pourtant, pendant cette période, Mizuki ne resta pas inactive. Elle travailla sans relâche pour être à la page des dernières tendances en Teyvat, pour s’assurer que ses futures entreprises répondent aux besoins de tous les âges et soulagent ses patients.
Inspirée par des théories modernes, Mizuki s’efforça de rendre le processus moins intimidant pour ses patients en lui enlevant ses caractéristiques ouvertement « cliniques », ses patients devenant des « invités ». Elle changea également l’image sérieuse de la thérapie en présentant cette dernière comme un loisir, en peaufinant méticuleusement chaque détail pour créer une ambiance de détente totale.
De retour à Inazuma, Mizuki implémenta les résultats des recherches qu’elle avait menées à Fontaine, en participant personnellement à une série de nouveaux « programmes promotionnels » innovants conçus pour propulser sa réputation vers de nouveaux sommets.
Malgré certains moments de gêne devant le Daguerréotype et de nervosité qui l’empêchèrent parfois de bien reprendre son souffle, elle était certaine que cela en valait la peine pour convaincre l’audience d’essayer son approche de thérapie novatrice et de se débarrasser de leurs tracas une bonne fois pour toutes.
Outre le travail qu’elle consacra à la publicité, il se trouvait que Mizuki connaissait une personne avec qui potentiellement collaborer.
Et ce n’était nulle autre que sa vieille amie, Yae Miko, l’éditrice en chef de la structure culturelle et artistique qu’est la Chambre Yae.

Histoire du personnage 5
« Que faudrait-il faire en priorité pour soigner l’anxiété chez un patient ? L’orienter de sorte à lui faire affronter la source de ses problèmes psychologiques ou plutôt le réconforter pour dissiper ses inquiétudes ? »
« Lorsqu’on chasse les cauchemars, l’usage des pouvoirs de démon à long terme pour éliminer directement les émotions négatives pourrait-il causer d’autres problèmes involontairement ? »
« Si nous n’arrivons pas à aider les patients à régler leurs problèmes dans la réalité, comment pourrions-nous nous assurer qu’ils ne rechutent pas ? »

Après un siècle loin de sa patrie, Mizuki avait énormément de choses à raconter à Miko.
À ce moment-là, elles s’étaient installées sur la nappe qu’elles disposèrent sous le cerisier de leur enfance. Avec quelques pâtisseries pour prendre le thé, elles étaient prêtes à bavarder de l’aube jusqu’au crépuscule.
La joie de leurs retrouvailles s’accompagna d’un échange rationnel d’idées, au cours duquel elles purent partager leurs pensées les plus sincères.
Miko estimait que le divertissement devait rester quelque chose de pur. Si les patients recherchaient activement le bonheur et remplissaient leur esprit de pensées positives, ils pourraient très bien être en mesure d’éliminer toute source possible d’émotions négatives.
Cependant, Mizuki craignait que cette « recherche du bonheur » sans s’attaquer à la racine des problèmes du patient puisse mener à un déséquilibre émotionnel.
Le goûter se termina dans le calme, et les deux amies acceptèrent leur perspective respective et comprirent qu’elles allaient apporter chacune des solutions pour aider les Inazumiens à affronter leurs démons.
Mizuki pensait que l’approche de la Chambre Yae, qui se focalisait sur les romans légers et le développement d’une variété de produits culturels comme divertissements, permettait aux lecteurs de s’immerger dans d’innombrables mondes merveilleux pour leur redonner de l’espoir et de la motivation…
Ceci dit, ce genre de divertissement culturel demandait un certain niveau d’engagement. Les personnes trop épuisées physiquement, psychologiquement ou émotionnellement n’avaient peut-être pas assez d’énergie ou de concentration pour lire ou réfléchir pendant un long moment.
De plus, en se perdant complètement dans l’univers fantastique des romans légers, elles risqueraient de négliger par inadvertance leurs problèmes dans le monde réel.
L’entreprise de divertissement imaginée par Mizuki permettrait non seulement de remédier aux difficultés des Baku dévoreurs de rêves, mais également d’ajouter la pièce manquante au puzzle…
Tout d’abord, soigner ceux qui n’avaient ni le temps ni l’énergie à investir dans des divertissements culturels en les aidant à découvrir de nouvelles joies dans la vie.
Ensuite, aider ceux qui s’étaient perdus en fuyant la réalité pour les amener doucement à se concentrer sur leur soi intérieur.
De cette manière, les Inazumiens, travailleurs ordinaires ou érudits, pouvaient être orientés vers une approche holistique pour améliorer leur bien-être spirituel, indépendamment de leur richesse ou de leur statut social.
Dans certains cas où les patients souffraient d’une détresse psychologique et émotionnelle si forte que les méthodes conventionnelles ne parvenaient pas à les soulager, ou quand la situation particulièrement délicate demandait un traitement méticuleux, Mizuki utilisait ses pouvoirs de Baku pour éliminer les ténèbres toxiques de leurs rêves.
Méthodique, systématique et infaillible.
Cependant, les commérages du quartier ne s’attardaient que sur des détails superficiels. Selon des rumeurs dont nul ne connaissait la source, une nouvelle se répandit comme une traînée de poudre : l’actionnaire majoritaire des Bains Aisa, qui venait de revenir de l’étranger, cherchait à défier la Chambre Yae avec une toute nouvelle entreprise…
Ces rumeurs devinrent de plus en plus sensationnelles, jusqu’à inspirer des œuvres comme « Bras de fer commercial entre amies d’enfance », et rapidement, tout le monde ne parlait plus que de cela.
Lorsque cette histoire parvint aux oreilles de Mizuki, elle fut d’abord stupéfaite avant d’esquisser un sourire.
Ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée ?
Miko aimait ce genre de divertissement, et Mizuki souhaitait effectivement une évolution professionnelle, au point de vouloir dépasser son amie qui avait pris une longueur d’avance.
C’est ainsi qu’elles devinrent « rivales en affaires » d’un accord tacite.

Ya-chan et Te-chan
Mizuki est souvent accompagnée de deux petits Baku dévoreurs de rêves. Elles sont quasiment inséparables.
Dans sa vie de tous les jours, les deux petits Baku sont comme des assistantes pour elle. Elles lui préparent des boissons, lui cuisinent des plats et vont lui chercher tout ce dont elle a besoin.
Lorsqu’elle combat des monstres, les deux petits Baku l’encouragent ou la soutiennent, s’ils ne participent pas eux-mêmes à la bataille…
Mizuki les appelle « Ya-chan » et « Te-chan », des noms simples, mais qui symbolisent la « stabilité émotionnelle » et la « pensée rationnelle ».
Ces Baku n’ont aucun lien de parenté avec Mizuki. Elles sont plus exactement une manifestation des pouvoirs de démon de Mizuki, ainsi que les incarnations de son esprit et de sa sagesse.
Les psychocliniciennes absorbent les chagrins, les angoisses et les peurs de leurs patients, mais leurs propres émotions négatives sont souvent négligées. Au fil du temps, cette charge est susceptible d’entraîner une dépression nerveuse foudroyante.
Mizuki a vu des collègues complètement s’effondrer. Les voir inertes sur leur lit, certaines psychologiquement atteintes de surcroît, lui a servi d’avertissement. Elle s’est secrètement mise en garde pour ne pas faire la même erreur.
C’est pourquoi Mizuki se soigne elle-même.
Imaginez une version d’elle, débordante d’émotions, capable de faire preuve d’empathie envers les patients aussi facilement qu’elle respire, mais dont l’humeur est aussi fragile qu’un fil de soie, menaçant de se casser au moindre contact…
Imaginez ensuite une autre version d’elle, guidée uniquement par la raison, qui applique une solution logique à chaque problème, dépouillée de toute émotion subjective au point de paraître froide et détachée…
Les deux petits Baku, qui incarnent ces deux aspects différents de Mizuki, ont chacune des défauts. Lorsqu’elles l’accompagnent dans le traitement des patients, elles proposent des analyses dans des perspectives extrêmes, n’hésitant même pas à inclure toutes les conséquences que ces extrêmes entraîneraient.
Ensuite, Mizuki les réconforte toutes les deux comme si elles se regardaient chacune dans un miroir de nature opposée. Cela lui donne l’occasion de démêler les problèmes susceptibles d’être facilement négligés, mais potentiellement dévastateurs qui sommeillent au fond d’elle.
Lorsqu’elle se penche sur certaines questions, elle adopte l’état d’esprit d’une personne au grand cœur avec un certain degré de détachement quand elle commence à se sentir fragile…
Si Mizuki constate que l’humeur de son patient se dégrade parce qu’elle donne l’impression d’être trop dure, elle peut prendre du recul et adopter une approche plus empathique pour trouver un équilibre entre la logique objective et les émotions subjectives.
Cette communication avec Ya-chan et Te-chan est également la clé de l’équilibre émotionnel de Mizuki.
Après des siècles de perfectionnement et l’observation d’innombrables interactions avec les patients, les perspectives de Ya-chan et Te-chan ne se situent désormais plus aux pôles opposés de l’émotion et de la raison. Tout comme Mizuki elle-même, elles sont parvenues à trouver un juste milieu entre les deux. La plupart du temps, du moins.
Le jour où Ya-chan ne pleurera plus à cause de son excès d’empathie et que Te-chan apprendra à ne pas critiquer trop sévèrement des patients sensibles, sera le jour où Mizuki résistera à toutes les émotions négatives, même les plus puissantes.

Œil divin
Même les plats les plus délicieux deviendraient insupportables pour une personne ordinaire si elle les mangeait trois fois par jour, tous les jours pendant des centaines, voire des milliers de repas d’affilée.
Pourtant, pour les papilles gustatives de Mizuki, les cauchemars insipides sont une bénédiction à savourer.
Les cauchemars de certaines personnes ressemblent à une explosion en cuisine : un mélange chaotique d’assaisonnements avec des nuances amères de fumée de bois carbonisé, un léger goût de rouille et des notes acides pour couronner le tout.
Mais qu’en est-il des beaux rêves ?
Très peu de Baku dévoreurs de rêves connaissent leur goût, car elles adhèrent à une règle tacite : « Ne jamais manger les bons rêves d’une personne sans sa permission. »
Ce ne fut qu’au cours de sa dixième année en tant que psychoclinicienne que Mizuki eut le privilège de goûter à un mets aussi rare.
Un jour, une jeune fille qui fut complètement guérie grâce aux soins de Mizuki lui exprima sa gratitude avec un cadeau. Pendant leur discussion, celle-ci suggéra soudainement l’idée de partager avec elle l’un de ses rêves vifs et colorés.
Il s’agissait d’un rêve débordant d’innocence, d’énergie et d’une fantaisie éblouissante. Mizuki fut complètement captivée par sa saveur… Il était agréable, chaleureux et délicatement sucré.
Depuis ce jour, Mizuki développa un amour pour toutes sortes de desserts. Aussitôt, une idée audacieuse commença à germer dans sa tête.
La beauté indescriptible d’un beau rêve pouvait-elle être un remède suffisamment puissant pour faire disparaître les émotions négatives ?
Si elle parvenait à créer de tels rêves grâce à ses pouvoirs de démon, cela constituerait un puissant remède contre les troubles émotionnels de ses patients.
Et peut-être qu’ils pourraient être appréciés comme un mets exquis, une friandise qu’elle s’accorderait de temps en temps ?
Malheureusement, les Baku ne possèdent pas le pouvoir de création. Les beaux rêves sont, en quelque sorte, une projection pure et honnête des souhaits d’une personne. En tant que tels, ils ne peuvent pas être reproduits par autrui, ni même fabriqués de toutes pièces…
Les désirs de chaque personne sont différents, il n’existe donc pas de « recette » universelle pour créer un doux rêve qui convient à tous. Sonder les pensées les plus intimes de quelqu’un et découvrir ses secrets les plus profonds peut devenir un acte d’intrusion qui contribue à un sentiment d’anxiété et de malaise accru chez ladite personne.
Malheureusement, Mizuki ne réussit pas à créer un rêve qui guérirait tous les maux.
Cependant, ses décennies de recherche et d’étude ne furent pas vaines. Son dévouement finit par être récompensé…
Par une nuit fatigante, mais gratifiante, Mizuki rêva de redevenir un petit Baku et de partager un repas avec son amie la plus chère à l’échoppe de ramen.
Ce rêve particulier ressemblait à de la fumée ou à une douce brise. Son déroulement semblait similaire à celui de nombreux rêves heureux.
Libre, léger et insouciant…
Pendant que le rêve se poursuivait, un œil divin limpide apparut discrètement sur l’oreiller de Mizuki…
Dès lors, Mizuki adopta une nouvelle approche, comme si elle avait eu une illumination.
Elle décida d’orienter ses patients vers des rêves tranquilles et apaisants, en ravivant les souvenirs de ce qu’ils aimaient le plus.
Mizuki pensait que toutes ces belles choses qu’ils chérissaient au plus profond d’eux-mêmes s’éveilleraient à des moments cruciaux et coloreraient leurs rêves pour qu’ils puissent prendre la forme la plus magnifique possible.

Yumemizuki Mizuki, carte personnage Genshin Impact

Spécialité culinaire

Guérison onirique

Restaure 130 pts d’endurance.

Spécialité culinaire de Yumemizuki Mizuki. Ces deux adorables pains en forme de mini-Baku sont blottis l’un contre l’autre, les yeux bien fermés. Mignons et insouciants, ils vous donnent envie d’en savoir plus sur les beaux rêves dans lesquels ils sont perdus… Peut-être qu’une fois que vous aurez pris une bouchée, vous pourrez partager leurs merveilleuses rêveries…

Plat de base :
Manju des Bains
Manju des Bains, Genshin Impact
Guérison onirique - Spécialité culinaire Yumemizuki Mizuki, Genshin Impact

Sets de Sérénithéière

Fragrance d'érable et de thé

Set de sérénithéière "Fragrance d'érable et de thé" de Genshin Impact.
Fragrance d'érable et de thé - Décorations requises, set de sérénithéière Genshin Impact
  • Comptoir de salon de thé « Toshimaru »
  • Tas de boîtes « Hyoutei » en bois de cèdre inazumien
  • Ustensiles de salon de thé « Senteur scellée »
  • Écran chasse-esprit
  • Tabouret de salon de thé « Confort apaisant » (x3)
  • Table à thé « Sekijou » en bois de cèdre inazumien
  • « Vase d’essentialité »
  • « Service à thé fumant blanc »
  • Buffet « Fusen » en bois de cèdre inazumien
  • Étagère « Bangaku » en bois de cèdre inazumien

Source revigorante

Set de sérénithéière "Source revigorante" de Genshin Impact.
Source revigorante - Décorations requises, set de sérénithéière Genshin Impact
  • Pierre blanche de source « Feu secret »
  • Paravent de source « Modération » (x2)
  • Mur de source « Fondation stable »
  • Pierres à gué
  • « Rose précieux du printemps »
  • Enceinte de source « Entrée interdite » (x6)
  • « Première anthèse grenat de fleur »
  • « Mille pétales au vent » (x2)
  • Pierre de méditation
  • Source « Chaleur débordante » en pierre blanche
  • Vestibule de source « À l’abri du froid »
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