On commence avec ce plat qui existe depuis le IVe siècle après J-C. Le boudin est un des aliments les plus riches en fer de par sa composition : le sang et le gras de porc ! On l’agrémente d’oignons et autres garnitures pour le déguster. La richesse de ce plat, tant dans l’apport de fer et la satiété, n’est plus à prouver, et a traversé les âges sans prendre une ride.
Tiens, voilà du boudin
Ce plat, similaire à un ragoût, a une particularité : sa composition est à base d’abats d’animaux. Ce plat français est populaire depuis le Moyen Âge, surtout en Normandie, grâce à un moine du nom de Sidoine Benoît qui vivait à Caen. Par exemple, les tripes à la mode de Caen, plats de tripes le plus célèbre de France, sont cuisinées à base d’abats de bœuf !
La tomate farcie est un plat originaire du bassin méditerranéen (Grèce, France, Italie). La tomate ne faisant pas l’unanimité à son arrivée en Europe au XIXe siècle, elle a redoré son blason grâce à des chefs de l’époque qui l’ont mise à l’honneur et ont pu démontrer tout son potentiel de fruit. Même Paul Bocuse, célèbre chef français, a mis en avant ce plat dans son livre sorti en 1976. La viande farcie à l’intérieur est mélangée avec du riz (généralement pour absorber le surplus d’eau). On y ajoute aussi les fameuses herbes de Provence, sans oublier l’huile d’olive !
Le consommé est un dérivé de la soupe : c’est un bouillon clair à base de viande (bœuf, volaille…) dans lequel on ajoute des oignons, des aromates et des légumes. La cuisson est très lente ; elle peut prendre jusqu’à quatre heures ! Cependant, cela permet de réduire lentement le tout, pour obtenir un liquide translucide très riche en goût. Particulièrement populaire au XVIIe siècle, le consommé trouva sa place d’honneur sur les tables royales.
L’origine du cassoulet remonte (encore) à la période médiévale. On pense que ce mets succulent est né en pleine guerre de Cent ans, lors du siège de la ville de Castelnaudary par les Anglais. Ce plat est (encore) à base de viande de porc et/ou de volaille, accompagné de haricots lingots (ou plus communément, des flageolets). Sa cuisson lente et difficile rend ce plat savoureux et juteux, où tous les arômes se mélangent pour réchauffer le ventre et le cœur de ceux qui le consomment. (Quoi, j’en fais trop ?)
L’amande, fruit sec aujourd’hui courant, fut popularisée au Moyen Âge et introduite en Europe par des marchands. Le goût de ce nouvel ingrédient permit de nombreuses créations, comme la truite amandine ! En France, on aime bien agrémenter le poisson avec des amandes, ça se fait aussi avec le pavé de saumon par exemple ~
Le terme Côtes levées pour désigner les travers de porc vient du Québec. On retrouve ces coupes de viande dans tous les pays et leurs cuissons sont très variées. Ici, on les fait revenir au barbecue dans une sauce, qui rappelle fortement la cuisine américaine !
Le Haggis, plat écossais, est de la panse de brebis farcie. Si la phrase précédente ne vous a pas dégoûté, sachez que ce plat aurait été inventé par les chasseurs, afin de ne pas trop se fatiguer à cuisiner et à transporter des ingrédients pendant leurs expéditions. On dit aussi que cela proviendrait des Highlands, où les fermiers emportaient avec eux ce mets fait par les petites mains de leur tendre épouse, pour voyager avec leur troupeau.
Pour votre culture générale, il existe une discipline sportive portant le même nom : le haggis hurling, ou lancer de haggis, depuis les années 1970.
Ces petits beignets sont des rondelles frites. Elles peuvent se faire avec de la purée de poisson, des pommes de terre ou encore des oignons ! C’est ce qu’on appelle communément “onion rings” dans les pays anglo-saxons ou bhajji aux oignons en Inde, et ils existent sous la forme de nombreuses recettes différentes selon les pays.
Le magret de canard est un plat emblématique de la cuisine française, particulièrement associé à la région du Sud-Ouest de la France. Il a été popularisé par le chef André Daguin dans les années 1950 qui a eu l’idée de servir le magret de canard de manière similaire à un steak. En général, on le sert avec des sauces sucrées-salées, comme des sauces à l’orange, aux fruits rouges, ou au miel. Il est également accompagné de légumes de saison, de pommes de terre sautées ou de purée.
La fricassée de poulet est un plat classique de la cuisine française, caractérisé par sa technique de cuisson. En effet, « fricassée » dérive probablement du mot français « frire » (faire frire) et « casser » (mettre en morceaux). C’est donc une méthode de cuisson où la viande est d’abord légèrement frite ou sautée puis mijotée dans une sauce épaissie avec de la crème ou des jaunes d’œufs en fin de cuisson. La viande est mijotée dans un mélange de bouillon, de vin blanc et d’herbes aromatiques, puis on y ajoute des légumes comme des oignons et carottes !
La crêpe est apparue en Bretagne vers le XIIIe siècle grâce à la culture du sarrasin rapporté de croisades d’Asie. En France, on fête la Chandeleur (ou Mardi Gras) en cuisinant ces délicieuses crêpes.
Pourquoi Suzette ? C’est Joseph, le Chef pâtissier du restaurant parisien Le Marivaux, en 1897, qui livrait des crêpes à la Comédie-Française. Il est tombé sous le charme de Suzanne Reichenberg, et il a rendu hommage à l’artiste.
Le café Bavarois vient du XVIIIe siècle en Allemagne. C’était fait par les chefs français qui travaillaient à la cour de Bavière avec du lait, du thé et une liqueur. Puis, il a été popularisé en France avec des ajouts de crème, de fruits secs, ou encore de cannelle !
À l’origine, les profiteroles sont des petits choux remplis de crème pâtissière, avec sur le dessus un coulis de chocolat. Mais de nos jours, on peut trouver plein de variantes avec de la glace à la vanille, de la chantilly, avec ou sans chocolat. Et c’est délicieux.
Ce dessert a sa place dans le Grand Larousse gastronomique, incroyable. L’Opéra est un “gâteau rectangulaire composé de trois feuilles de biscuit Joconde imbibé d’un sirop de café fort et garni de crème au beurre au café et de ganache au chocolat. Le dessus est recouvert d’un glaçage au chocolat profondément noir, décoré de feuilles d’or, sur lequel est parfois inscrit le mot » opéra « . Ça claque !
Ce petit gâteau français à l’amande est fourré à la ganache aux multiples goûts. Chocolat, fraise, pistache, vanille… On en a pour toutes les papilles. On dit qu’il est apparu dès le Moyen Âge au Moyen-Orient (parmi d’autres pâtisseries aux amandes), puis il a été popularisé en Europe, et dans le monde entier, d’où cette multitude de parfums différents.
La “mousse” en dessert est très populaire en France. Elle est faite à partir de blancs d’œuf montés en neige principalement pour donner une texture nuageuse et légère en bouche.
On peut faire des mousses aux fruits (banane, orange, citron…), à la crème de marrons, mais les plus populaires sont les mousses au chocolat ! En fin de repas, ça rince bien les papilles.
L’idée de cuire un gâteau ou un dessert dans un agrume, comme une orange ou une mandarine, est une technique culinaire inventive moderne ! Elle est assez populaire dans les cultures méditerranéennes, en particulier en Italie, en Espagne et en Grèce, qui ont une longue tradition d’utilisation des agrumes pour aromatiser les desserts.
Elle est intéressante car elle n’utilise pas d’ustensile de cuisson, et rend un gâteau moelleux infusé de saveurs d’agrumes, le tout avec une présentation originale et créative.
L’eau, c’est important. De la période gallo-romaine, il reste encore des vestiges de distribution d’eau dans les villes. Au Moyen Âge, l’eau était puisée dans les fontaines publiques, les fleuves, rivières et puits. Puis, c’est durant la Révolution industrielle que des progrès se sont faits au niveau sanitaire. On peut enfin offrir l’eau courante et potable à tous les habitants ! Et maintenant, on a l’eau pure de Genshin.
Les origines du croissant remontent à la pâtisserie viennoise autrichienne. Il est devenu extrêmement populaire dans le monde entier au XXe siècle, incarnant l’élément essentiel des petits-déjeuners français. Aujourd’hui symbole de la pâtisserie française (un bon cliché, mais vrai !), il existe de nombreuses variantes, y compris fourrés au chocolat (pain au chocolat), aux amandes, ou encore au jambon et au fromage pour des versions salées. On aime, ou on n’aime pas !
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